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France-Finlande : Le casse-tête finnois

Publié le 15 octobre 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Autant éviter les surprises : la Finlande c’est pas beaucoup plus fort que l’Australie.

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La question de vendredi dernier était : la France sait-elle mettre une taule à une équipe d’Océanie quasiment qualifiée d’office si ses joueurs offensifs se bougent le cul ? La réponse a fait son petit effet surprise : c’est oui. Dans l’euphorie sont nées plein d’interrogations toutes plus pertinentes les unes que les autres : l’Australie a-t-elle sa place au Mondial, Benzema montre-t-il sa sensibilité, Valbuena ou Nasri, Evra ou Clichy, Debuchy ou Sagna, Varane ou Koscielny.

Et pourquoi pas Deschamps ou Domenech ? Celle-là aurait pourtant eu du sens. A un mois de France-Bulgarie, savoir ce que l’équipe de France peut réussir dans un match sans enjeu face à une équipe nulle et pas concernée ne sert à personne, sauf à Giroud bien sûr. Pour trouver la seule question qui reste, il faut construire la phrase opposée : savoir ce que l’équipe de France peut rater dans un match à enjeux contre une bonne équipe qui veut aller au Brésil. Ca sonne déjà mieux, mais ça ne ressemble pas pour autant à la Finlande. Se faire dessus ou ne pas se faire dessus, telle est la question. Les soirs de France-Bulgarie, la Bulgarie peut même être l’Irlande de novembre 2009, ça suffit à montrer quelques vérités sur une équipe de France. Il vaut mieux savoir jouer ensemble, défendre face aux quelques bons joueurs qui n’ont pas réussi à qualifier leur nation directement pour la Coupe du Monde, ce qui exclut même les Suisses. Une équipe barragiste, c’est ça : une quinzaine de joueurs potables et un grand joueur qui ne l’est pas assez souvent avec son pays. Ca ressemble au Portugal, à la Croatie, même pas à la Turquie ni à la Grèce, mais certainement pas à la Finlande.

Alors à quoi sert France-Finlande ? A s’entraîner 90 minutes à un mois du match, à rendre correct le bilan de Deschamps en matchs officiels pour lui permettre de rester quand même et bien sûr à Giroud. La voilà, la belle histoire. Un type venu de nulle part, arrivé nulle part, qui se dit soulagé pour Benzema que sa mauvaise série s’arrête à 1222 minutes et qui aime leur relation. On comprend que Deschamps ne veuille plus les aligner ensemble.

Pendant ce temps-là, il faut se méfier de Pukki, c’est un peu le Cristiano finlandais, mais remplaçant au Celtic.

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