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DELON, DEPARDIEU, ou le crépuscule des « dieux »…

Publié le 15 octobre 2013 par Delavoge
Dans le quotidien suisse « Le Matin », Alain DELON déclarait, entre autres choses : « …la poussée du MCG (Mouvement Citoyen Genevois) comme celle du Front national, c’est tout à fait édifiant. Edifiant parce que les gens en ont marre qu’on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l’action, ils veulent autre chose. Ils ont connu une France différente sous de Gaulle ou même Mitterrand. Voilà pourquoi le Front national, comme le MCG à Genève, prend une place très importante et çà, je l’approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien….. Moi je ne souhaite pas grand-chose. Parce que cette époque ne me plaît pas, parce que ce monde ne ma plaît guère. Je n’ai aucune crainte ni aucune peur de partir. Le cinéma ne me manque pas, j’ai tout eu et tout connu…Ce monde ne me plaît plus depuis les années 2000. Je vis un peu en marge de tout ça. » Quelles paroles édifiantes ! C’est drôle comme certains artistes, au soir d’une brillante carrière, cassent l’image qu’ils avaient laissée, brisent la statue que des admirateurs leur avaient dressée au fond de leur cœur. Delon reconnaît qu’il a « tout eu et tout connu », et il pourrait au moins en être reconnaissant à ceux qui l’ont fait travailler comme à ceux qui sont allés voir ses films et pièces de théâtre. Le regretté Luchino VISCONTI, qui a manqué se faire exécuter par les fascistes doit se retourner dan sa tombe ne entendant de telles inepties ! C’est vrai que la situation n’est pas rose, que tout ne va pas pour le mieux, mais si les Delon et autres Depardieu prenaient conscience de ce que nous leur avons donné, de ce qu’ils représentent encore pour nos concitoyennes et concitoyens, ils feraient mieux d’être plus positifs. Il est facile de tout critiquer, de casser, surtout lorsqu’on est à l’abri de tout besoin. Mais ce n’est pas correct. Sans tomber dans la mièvrerie, on attend de ces célébrités qu’elles positivent, au moins qu’elles compatissent ! Qu’elles fassent montre de tolérance plutôt que d’ostracisme, qu’elles soient plus solidaires et moins égocentriques et egoïstes. Alors, oui, elles resteront dans nos cœurs, dans nos mémoires, et nous aurons plaisir à les regarder, sur nos écrans, sans arrière-pensées ou regrets.

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