Le pari d’une vie!

On connaissait l’amour des britanniques pour les paris et leur tendance à se rendre chez les bookmakers pour spéculer sur tout et n’importe quoi. Qui mettra le premier but, à quelle minute, avec quel pied…Autant de paris farfelus qui n’ont sens que de l’autre côté de la Manche. Mais l’extravagant a atteint un nouveau pallier grâce à un grand-père gallois de 62 ans. Son nom, Peter Edwards et sa chance: avoir décelé le talent footballistique plus que précoce de son petit-fils Harry, âgé de 18 mois. S’en est suivi un pari de 50 livres (60 euros) sur le fait que celui-ci deviendrait international au pays des Ryan Giggs ou autre Gareth Bale. Un pari pas vraiment pris au sérieux à l’époque et pris à 2500/1. Mais mardi soir, au stade du Roi Baudouin, à la 87ème minute, plus personne ne rigolait à part peut-être Papy Edwards car celui-ci venait de toucher 125000 livres soit 150 000 euros. En effet, son petit-fils adoré (encore plus maintenant) entrait au jeu et fêtait par la même occasion sa première cape d’international gallois. Il devenait alors le plus jeune joueur à porter le maillot de la sélection galloise à 16 ans et 207 jours devançant l’ancien recordman, un certain Gareth Bale, de 108 jours. Entré à 8 ans au centre de formation de Liverpool, Harry Wilson ne fait que confirmer le talent que son « Grandpa » avait su percevoir lorsqu’il savait à peine tenir debout et parler. Morale de l’histoire: les britanniques sont complètement fous et les recruteurs devraient un peu plus souvent prendre en considération l’avis de Papy et Granny!