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Le Pot aux Roses fait son droit social !

Publié le 16 octobre 2013 par Delanopolis
Licenciements pour faute lourde, mises à pied, avertissements : que se passerait-il si le droit du travail s'appliquait aux membres du gouvernement ? Le Pot aux Roses fait son droit social ! 1 - Egaux devant la loi


Faisons un rêve. Imaginons que les règles de notre code du travail, fort de ses milliers de pages (annexes comprises) soient soudain appliquées aux membres du gouvernement dans un souci d'égalité que chaque citoyen ne pourrait qu'approuver, surtout s'il est de gôôôôche et attaché à ce texte merveilleusement protecteur.

Quel serait le sort de nos éminences ? Petit tour d'horizon de sanctions bien méritées ...


* Licencié pour faute lourde avec mise à pied immédiate : Jean-Marc Ayrault.

A tout seigneur tout honneur. Le Premier ministre avait déjà multiplié les faux-pas et impairs mais il s'est surpassé la semaine dernière et il a fallu tout l'étouffoir de la presse socialisante et subventionnée pour qu'il évite un déchaînement médiatique bien mérité.

Ce grand gaffeur a en effet lâché, lors d'une déclaration publique, le nom de deux journalistes français retenus en otages en Syrie, dont les familles voulaient que le triste sort fût tenu secret. Ayrault les a confondus avec deux de leurs collègues dont la détention était déjà connue, mangeant en quelque sorte le morceau !

Ce terrible impair a certes été banalisé par les services matignonesques qui ont expliqué que, de toute façon, leurs identités devaient être révélées quelques jours plus tard, ce dont on n'aura naturellement jamais la preuve. Toujours est-il que la bévue est consternante et colossale. Une erreur pareille, dans le secteur privé, serait immédiatement sanctionnée par une mise à pied et l'engagement d'une procédure de licenciement pour faute lourde.

Mais rassurez-vous, son patron, Mou-Président, qui confond lui-même Chine et Japon ou invente une République macédonienne inexistante, ne lui en tiendra pas rigueur.



* Licenciés pour insuffisance professionnelle : Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Pierre Moscovici, Fleur Pellerin et Manuel Valls.

Chacun de ces salariés du pouvoir a accumulé, ces derniers mois, une telle quantité de ratages, de réformes avortées ou mal conduites et d'annonces malencontreuses que la porte leur serait grande ouverte dans le sens de la sortie ... s'il s'agissait d'une entreprise.

Prenons par exemple Pierre Moscovici qui vient d'annoncer que le mot "couac" le hérisse mais qu'il est prêt, en revanche, à discuter de son amateurisme !

Combien exactement de taux de croissance, de montant du déficit public différents, de pauses fiscales a-t-il évoqués en un an et demi avant de devoir rectifier sans cesse ses annonces ? On ne peut plus les compter. Retenons simplement que sous le règne de ce grand désargenté (l'expression "grand argentier" ne correspond plus à la réalité) le gouvernement a réussi l'exploit d'augmenter lourdement les impôts sans réduire le déficit public tout en cassant la croissance. Au moment où des plans sociaux chez Alcatel, dans l'agro-alimentaire et dans une myriade de PME sont annoncés tous les jours, le voilà qui persiste à parler d'une économie qui irait franchement mieux : «la reprise est là et la confiance va suivre». Trop de méthode Coué tue la méthode Coué. Au même moment du reste, on apprenait qu’il n'y a pas eu autant de redressements et liquidations judiciaires en 20 ans. Ils ont concerné 12.790 entreprises au troisième trimestre, une hausse de 7,6% par rapport à la même période l'an dernier. Doucement mais sûrement, l’économie française s’approche du gouffre.

Autre insuffisant notoire, Vincent Peillon qui, cherchant à imposer une réforme inutile des rythmes scolaires qui va coûter une montagne d'argent à l'Etat et aux communes, a réussi à coaliser contre lui une large fraction des enseignants et des parents d'élèves. A quoi cela sert-il d'avoir repris les embauches massives dans ce ministère déjà pléthorique pour ne même pas parvenir à satisfaire sa clientèle électorale ? Dire que la priorité à l'éducation était le thème fétiche de son patron lors de la dernière présidentielle !

Quant à Montebourg, ministre du retardement improductif des faillites ou Fleur Pellerin, en charge des combats d'arrière-garde de la bureaucratie étatique contre l'Internet, leur licenciement fut justifié dans les jours qui suivirent leur nomination ou presque. Depuis, on a le sentiment que leurs doublures tiennent le rôle.

Même cause et même punition enfin pour Manuel Valls, dont la communication parfaitement huilée et lourdement martelée plaît certes à l’opinion mais qui, si l’on veut bien se donner la peine d’évaluer objectivement ses résultats et regarder les chiffres, est incapable d’endiguer la montée de la délinquance.



* Blâmes et avertissements : tous les autres sauf un.

Si elle s'en tire avec un blâme, Cécile Duflot, dont la furie interventionniste a à tel point perturbé le marché immobilier que la construction s’effondre, s'en sortira bien. Mais il est vrai que les Vertes brunes doivent être protégées car elles sont nécessaires à la pigmentation gouvernementale.

Laurent Fabius, qui promène son air fatigué dans tous les pays où l'influence française recule, évitera lui aussi la sanction du licenciement car nul autre n'aurait pu prendre une mine aussi accablée devant le spectacle de sa propre impuissance. Pour cela au moins, pour cette forme de cohérence, il a droit au pardon du peuple et à se voir simplement tirer l'oreille.

Idem de Michel Sapin, dont les emplois-bidons et les statistiques bricolées ne peuvent évidemment faire reculer le vrai chômage. Payant les pots cassés d'une politique économique erronée que voulez-vous que le pauvre fasse ? Il évite le pire dans sa mission de traitement social de l'incompétence gouvernementale.

Pour tous leurs collègues, chacun confronté à des échecs à répétition qui ne sont en réalité que la dure gestion des conséquences de la paupérisation collective, la sanction d'un blâme ou d'un avertissement sera donc suffisante.

Mais alors, s'il n'en reste qu'un à mériter le pardon et même une promotion, de qui s'agit-il ..?


* Cahuzac ! L'homme qui sut partir à temps et mérite une prime d'expatriation.

Enfin un socialiste de gouvernement capable de gagner de l’argent ! De plus, il maîtrise parfaitement les rouages de la finance délocalisée et du droit fiscal. Paradoxe étrange : il se fait virer ... C’est à n’y rien comprendre. Il faut d’urgence annuler la sanction et le nommer à Matignon. Aux Prud’hommes d’agir, désormais.


* De toute façon, rassurez vous : ce sera bientôt le licenciement économique pour tous, dans le cadre d’une liquidation judiciaire. Leur patron est déjà résolu à les sacrifier pour sauver sa peau.



2 - Aux taxis parisiens, le corporatisme reconnaissant

On reconnaîtra un jour un pouvoir courageux et réformateur en France au fait qu’il osera affronter la corporation malthusienne des taxis parisiens. Il aura fallu moins d’une journée en tout cas pour que notre gouvernement s'incline à nouveau face à eux et oblige les clients des VTC (véhicules avec chauffeur), qu'ils soient abonnés ou non, à patienter 15 minutes avant qu’on vienne les chercher.

Nos dirigeants du moment ne sont ni réformateurs ni courageux ou je me trompe ?


3- Suggestion à notre grand Premier ministre et aux écologistes pour les mettre d’accord sur tout

L’hôte de Matignon vient de déclarer qu’il trouvait intéressante la suggestion du communiste parisien Ian Brossat d’installer un village de Rroms dans le 16ème arrondissement.

Quelle médiocre ambition ! Installez plutôt, chers défenseurs des opprimés, une ville de 30 000 habitants sur l’emplacement prévu pour l’Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes.
Ce sera plus consensuel et règlerait tous les problèmes de cohésion de la «majorité» gouvernementale.

Et dire que je ne suis même pas payé pour fournir ce genre de solution !


4 - La galette et la gamelle

Aux Bretons qui ont largement contribué aux victoires électorales socialistes de ces dernières années, l’actualité économique récite une triste litanie : fermeture des entreprises Doux et Tilly-Sabco (volaille), Marine Harvest (poisson) et Gad (abattage et découpe de porc).

Le vote socialiste est-il maudit ?


5 - Coup de Brignoles

Vertueuses outragées, les belles âmes de la presse progressiste s’émeuvent des scores du FN et des menaces de raz-de-marée frontiste en 2014. Et elles en restent là. Il n’est rien de plus agaçant et de plus propice à la survenue de ces phénomènes redoutés que les cris de chochotte poussés par ceux-là mêmes qui ne se posent jamais la simple question : quelle est ma responsabilité dans cette situation ? Leur soutien sans réserve à la république du mensonge est la réponse qu’elles ne veulent pas entendre.


6 - Quand Marie-Arlette Carlotti découvre le clientélisme au parti socialiste

On a l’impression d’entendre un curé étonné d’apprendre qu’il y a des églises au Vatican ou un Suisse qu’il y a des banques à Genève ...

Lire Atlantico ICI ://.


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