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Memento

Publié le 18 octobre 2013 par Dukefleed
MementoOn s'est déjà vu?
Leonard n’a qu’un seul but dans la vie : retrouver le tueur violeur de sa femme et le descendre. Mais au milieu de sa route un gros problème de santé depuis le choc du viol de sa femme, il a une mémoire de poisson rouge. Sa mémoire immédiate ne dure que quelques minutes et pschitt… plus rien. Dans sa quête du tueur tous les matins au risque de perdre les infos collectées la veille, il doit les archiver, mais où, car il ne souviendra même pas où il les a mise. La solution est double il utilise son corps comme un pense bête (des tatouages multiples) et des polaroïds qu’ils entassent pour collecter des infos sur son entourage et les lieux.Çà vous semble compliqué… et c’est pourtant la version simplifiée, car Christopher Nolan décide de raconter l’histoire à l’envers. Ce film construit comme un puzzle nécessite une grande attention et une concentration sans faille durant près de 2 heures. Traitant de la mémoire, il sollicite bien la notre au risque de nous perdre. C’est son filon, la déconstruction totale du récit comme vecteur de suspense, aussi exploité dans « Inception ». C’est très plaisant de se retrouver dans ce labyrinthe narratif ce qui fait de ce film un projet proche de « Usual suspects » ou « Le sixième sens ». Comme Shyamalan, Nolan est à ranger au rayon des gros malins. Le scénario issu d’une nouvelle de son propre frère tient sur un ticket de métro et la psychologie des personnages plus que sommaire. Le principe narratif, très intéressant, est donc globalement le seul véritable intérêt du film à l’exception de quelques scènes inventives. La scène où Jimmy injecte à répétitions l’insuline à sa femme et le twist final hyper ouvert symbolisant la naissance d’un serial killer amnésique volontaire (après effacement volontaire de son passé) traqueur des J.G…. Pour ceux qui ne connaissent pas le film, ne pas lire la suite. Dans sa dernière réplique: "Où en étais-je?". On se rend alors compte que Leonard ne se rappellera jamais qu'il a tué sa femme et on comprend que durant tout le film, il n'a fait que poursuivre un but basé sur une illusion qu'il s'est lui-même construite en se laissant des indices et des notes faussesA voir pour l’originalité…
Sorti en 2000

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