Vous êtes travailleur et vous retrouvez en incapacité de travail pour une longue période ? Vous n’aurez alors droit qu’à une fraction de votre salaire. Comment vous protéger dans ce cas ?
Vous pouvez naturellement mettre vous-même un petit montant de côté à titre de réserve au cas où vous vous retrouveriez temporairement sur la touche, mais cela ne sera guère évident.
Plusieurs produits d’assurance pourront dans ce cas vous aider.
- Assurance accidents ‘personnels’ : si vous êtes victime d’un accident, vos frais médicaux seront remboursés et vous pourrez compter sur une rente en cas d’incapacité de travail. C’est vous qui fixerez le montant de l’allocation. Bien sûr, plus le montant que vous souhaiterez faire assurer sera important, plus la prime sera élevée. L’assurance pourra également être assortie d’un délai de carence durant lequel aucune rente ne sera versée. Vous devrez par ailleurs aussi faire attention aux éventuelles exclusions : certains sports dangereux ne sont pas toujours couverts. Renseignez-vous au préalable auprès de votre intermédiaire en assurances.
- Assurance hospitalisation : celle-ci remboursera votre facture d’hôpital et indemnisera aussi parfois les frais en cas de maladie grave. Si vous avez par exemple un cancer, vous bénéficierez d’une intervention pour tous les frais médicaux. Cette assurance ne prévoit pas d’office le versement d’une rente d’incapacité de travail ou d’invalidité.
- Assurance revenu garanti : il s’agit de la solution la plus pratique pour vous couvrir contre une perte de revenus suite à une incapacité de travail. Cela est par essence recommandé aux indépendants, mais peut aussi être intéressant pour les travailleurs salariés. Vous en lirez plus à ce sujet dans ces articles.
- Assurance logement garanti : celle-ci représente un cas à part. Si vous habitez en Flandre, vous pourrez bénéficier de cette assurance gratuitement. Si vous vous retrouvez au chômage (involontairement) ou en incapacité de travail pendant une période de dix ans, vous aurez droit, pendant un maximum de trois ans, à une intervention (limitée) dans le remboursement de votre prêt-logement. Un délai de carence de trois mois sera toutefois d’application.