Last man 1 et 2 – Balak, Sanlaville, Vivès

Par Theoma

Le jeune Adrian Velba est heureux. Après avoir travaillé dur toute l'année dans l'école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer, pour la première fois de sa vie, au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Même son partenaire - le chétif Vlad, un piètre combattant- ne parvient pas à limiter son enthousiasme. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, Vlad déclare forfait, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s'inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n'a jamais vu en ville, Richard Aldana.

Un manga français, vraiment ? Oh que oui ! Last man est une réussite ! Divertissant, drôle, prenant. Alors que je ne suis friande ni de combats ni de mangas, j'ai été captivée et bon nombre de bruitages sont venus faire leur office dans ma tête. Les pages sont vivifiantes, rythmées, pleines de peps, rafraîchissantes et sans prétention. Elles valent la peine rien que pour les hilarants faux frères Bogdanov.

Allez, on pourrait un peu pousser en demandant aux auteurs de se démarquer un peu plus de leurs collègues japonais en nous offrant une palette de femmes intéressantes, le genre qui se bat et dont la taille des seins reste raisonnable. Messieurs, je sais que l'univers du manga est masculin mais si on pouvait bousculer les genres en offrant des héroïnes au grand H et surtout, illustrer des mamans sans leur éternel tablier, ce serait juste... parfait !

Deux albums prometteurs et plein de punch à découvrir sans tarder. Le trio Balak, Salanville, Vivès a l'ambition de réaliser une série de douze volumes, tant mieux car on en redemande !

Tome 1 : Casterman, 216 pages, 2013 / Tome 2 : Casterman, 216 pages, 2013

Extraits