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Une vie de Poisseman

Publié le 24 octobre 2013 par Poisseman @Poisseman
Une vie de Poisseman
Poisseman, son appart, ses assurances
Tout commença le 22 juillet. Il faisait chaud, c'était le soir, je me trouvais confortablement installé dans mon canapé quand d'étranges sifflements retentirent. A la recherche de l'origine de ces bruits, je ne trouve rien jusqu'à ce que mon attention soit attirée par le sol et mon joli parquet. Le bois siffle, hurle, puis devant mes yeux ébahis se met à gonfler, à tel point qu'un court instant j'imagine un zombie essayer de sortir de terre. C'est finalement un dos d'âne qui pousse en moins de dix secondes, traversant le salon de part en part. Le premier ralentisseur de séjour est né.
Devant cet étrange phénomène (le bois a-t-il gonflé à cause des fortes chaleurs?) je me tourne vers mon assurance habitation qui a un peu de mal à comprendre ma situation et me demande d'aller en mairie chercher une attestation de sécheresse; qui n'existait pas, la commune se portant idéalement comme il m'a alors été répondu. Retour à l'assurance, qui m'annonce ensuite par courrier qu'on va m'envoyer un expert constater le soucis, mais juste pour la forme car mon contrat ne couvre pas les dommages météo dus à la chaleur. A l'arrivée de ce dernier (1 mois pile après, faut pas déconner c'était les vacances), la donne change par la découverte d'un dégât des eaux dans la salle de bains, situé sous la douche: le parquet relève alors de l'assurance des murs de l'immeuble, mais la fuite est bien du ressort de ma personnelle. On me demande de faire intervenir un plombier pour une recherche de fuite (invisible à l'oeil nu, nécessité de littéralement détruire la douche afin de déterminer s'il s'agit d'un tuyau percé ou d'un défaut d'entretien, la prise en charge en dépendant), lequel ne pu faire le job qu'après validation de son devis et selon ses disponibilités. Nous sommes le 30 septembre, j'ai toujours mon ralentisseur dans le salon et désormais plus de douche. Et je pense innocemment que la reconstruction de cette dernière se fera rapidement...
Le gros soucis, c'est l'attente due à l'acceptation du devis par le cabinet d'experts, qui transmet à l'assurance, qui contacte le client, qui prend alors rendez-vous pour l'intervention, qui aura lieu quand l'intervenant le pourra, etc, etc. Et pour cette deuxième tranche de travaux, trois semaines après avoir déposé ledit devis, je suis toujours sans nouvelles du feu vert de l'opération ni de la hauteur de la prise en charge du coût total (s'élevant à plus de 5000€ soit dit en passant), j'ai juste reçu un bref courrier me demandant de faire suivre la facture et de contacter le cabinet pour obtenir des informations. Mais quand j'appelle, soit la personne en charge est absente, occupée ou carrément ne répond pas; pas plus qu'aux mails d'ailleurs. Allez, demain je retente, pour la quatrième fois cette semaine.
A côté de cela, mon sol est toujours surélevé en son centre, l'assurance des murs - contactée par téléphone - n'ayant pas encore donné acte de mon courrier auquel fut jointe une attestation du syndic décrivant le problème et demandant le passage de leur expert. Je sais déjà via l'autre que la bosse est due à la fuite d'eau qui s'est étendue sous le bois, le parquet originellement bien mal posé par mon prédécesseur l'ayant bu, gonflé, et n'ayant pas d'espace sur les côtés pour s'étendre s'est alors dirigé en hauteur. Le verdict - de l'expert de l'assurance non concernée - est sans appel: il faut le changer intégralement. J'habite un studio et le mobilier risque de me poser problème. Mais avant, faudrait bien que là aussi on se décide à se déplacer.
Trois semaines que je n'ai plus de douche chez moi et que je squatte chez mes parents habitant pas très loin (heureusement), je me demande d'ailleurs comment j'aurais fait si cela n'avait pas été le cas. Bref, en ce moment, y'a vraiment de quoi péter un câble. VDP

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