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LFB : Premier succès des Niçoises

Publié le 24 octobre 2013 par Laurent Jeannas

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  Emma MEESSEMAN et Villeneuve ont encore brillé à Nantes-Rezé © Romain CHAIB

Résultats de la Journée 4 du 23/10/2013

Mondeville  Arras 89 79

Hainaut Basket Charleville 58  64 

Toulouse Bourges 42  67 

Angers Nice 67
73 

Lyon Basket Landes 72  67 

Tarbes Montpellier 51  76 

Nantes Rezé Villeneuve 63  81 

Classement

1. Bourges  8Pts 4m

2. Charleville  8Pts  4m

3. Villeneuve  8Pts
4m

4. Lyon  7Pts  4m

5. Montpellier  7Pts  4m

6. Basket Landes  6Pts  4m

7. Mondeville  6Pts  4m

8. Hainaut Basket
5Pts  4m

9. Toulouse  5Pts  4m

10. Nantes-Rezé  5Pts  4m

11. Arras  5Pts  4m

12. Tarbes  5Pts  4m

13. Nice  5Pts  4m

14. Angers  4Pts  4m

On a vraiment envie de commencer notre petit retour de quatrième journée par la nouvelle performance de Lyon. Comment ne pas rendre hommage à ce groupe qui, dans la tourmente, trouve les ressources morales et mentales pour déjouer tous les pronostics. Tous, non puisque nous avions donné un léger avantage aux protégées du président FOREL qui, de son côté, doit trouver du réconfort dans les résultats de son équipe. Malmenées pendant plus de 30 minutes, les partenaires de l’excellente Bintou DIEME ont su plier comme le roseau de la fable sans jamais rompre. Cela peut devenir une marque de fabrique lyonnaise qui vient de répondre présent dans le money-time lors des deux dernières rencontres. En remportant ce match, les Lyonnaises se positionnent définitivement comme une équipe compétitive, ce qui devrait encourager les investisseurs locaux à fortement soutenir le projet du basket féminin sur l’agglomération.

Les Landaises auront appris à leur dépend que le basket se joue en 40 minutes. Quel autre sport peut offrir des renversements de situation aussi conséquents ? C’est un cinglant 13 à 5 en faveur des locales qui est venu crucifier les partenaires de Danielle PAGE. Cette dernière a dû repartir frustrée par cette défaite tant elle avait tout fait pour donner la victoire aux siens. Un résultat qui place Lyon juste derrière le trio de tête et qui relègue Basket Landes à la sixième place.

Autre résultat intéressant, c’est celui de Montpellier qui est allé se rassurer en Bigorre. Dans ce match à fort enjeu, ce sont les joueuses de Valéry DEMORY qui ont su maîtriser leurs nerfs pour dominer une équipe tarbaise en berne. C’est notamment dans le jeu intérieur que la supériorité héraultaise s’est manifestée. Le trio CIAK-SACKO-ROBERT a fortement alimenté le score sans que la défense locale puisse faire quoique ce soit. La messe était dite à la mi-temps et il n’y a plus eu qu’à gérer l’avance acquise à la pause pour que cette rencontre annoncée comme difficile ne se transforme, en définitive, en promenade de santé. On appréciera la réaction des Montpelliéraines qui, dans le doute ont su retrouver leurs valeurs pour se relancer dans la course aux premières places.

Au delà de la déception, c’est l’inquiétude et la colère qui s’exprimaient sur certains visages bigourdans. Comment pourrait-il en être autrement après ce début de saison manqué ? L’expérience de la saison dernière peut rassurer tant le résultat final avait réussi à faire oublier les déboires de la première partie de saison. Si l’histoire se répète, tant mieux, sinon il va falloir revoir les ambitions à la baisse, ce qui ne devrait pas vraiment plaire aux aficionados du Quai de l’Adour.

Toujours dans l’Ouest mais un peu plus au Nord, les Nantaises ne se seront pas rassurées en enregistrant une nouvelle défaite à domicile. Une défaite qui place l’équipe de Manu COEURET dans le groupe des six équipes n’ayant glané qu’une seule victoire en quatre rencontres. Rien d’inquiétant en somme si l’on considère que la saison est longue et qu’aux vues des forces en présence, les Nantaises ne risquent pas de se retrouver en situation de relégable. Pourtant, on imagine que le moral ne doit pas être au top du côté de Beaulieu et que le doute risque de s’installer dans les esprits. Il faudra compter sur la force de caractère des leaders que sont Caroline AUBERT ou encore Marielle AMANT pour rebooster un groupe qui se doit de redresser la barre s’il veut jouer un rôle à la hauteur de ses ambitions.

Quant aux filles du Nord, elles continuent leur petit bonhomme de chemin. La vie est pour le moment un long fleuve tranquille et on est déjà impatient de voir cette équipe face aux autres cadors de la division. Elles auront dominé ce match de la tête et des épaules. C’est un véritable rouleau compresseur qui a évolué sur le parquet nantais.    Il n’aura fallu que cinq minutes aux partenaires de Mélissa DIAWAKANA (bon anniversaire) pour mettre la machine en marche. Une machine infernale qui, minute après minute, a détruit un adversaire impuissant. Ce Villeneuve-là nous impressionne et confirme tout le bien que nous pensons de cette équipe depuis l’entame de ce championnat, n’en déplaise à quelques réticents.

Pas loin de là, dans le Maine-et-Loire, une autre équipe a passé une très mauvaise soirée. Il était légitime, aux vues des prestations précédentes que les Angevines envisagent de remporter ce duel des promus. Malheureusement pour les partenaires de Camille AUBERT, le film ne s’est pas terminé comme prévu et la comédie envisagée s’est transformée en thriller. En effet, pendant plus de trente minutes, les locales ont dominé les débats et envisageaient une issue favorable. Malheureusement et cela malgré les efforts de Lizanne MURPHY et de Iva SLISKOVIC, ce sont les Niçoises, emmenées par une KB SHARP des grands soirs qui s’octroyaient les deux points de la victoire. Une victoire qui ne manquera pas de redonner du moral à une équipe qui, en revenant aux affaires de la LFB? envisage de faire mieux qu’un passage éclair. La cuiller de bois est donc abandonnée aux angevines qui ne voient pas leurs efforts récompensés. L’apprentissage du haut niveau est dur mais on fait confiance au staff angevin pour ne rien lâcher.

On sourit un peu plus du côté de la Normandie après cette belle victoire face à Arras. Ce deuxième succès éloigne les partenaires de Julie VANLOO des profondeurs du classement. Les choses n’étaient pourtant pas évidentes. En recevant une équipe qui se devait de réagir, les Mondevillaises s’attaquaient à forte partie. Ce résultat probant ne peut que rassurer les dirigeants locaux sur l’avenir de leur équipe et sur les choix qui ont été faits. Si les Normandes ont la capacité à assurer ce type de résultat sur leur terrain, elles peuvent envisager leur avenir avec sérénité.

Une sérénité qui a dû définitivement quitter les rangs arrageois. Cette nouvelle déconvenue ne doit pas être appréciée dans le Pas-de-Calais tant on espérait redorer un blason un peu pâle depuis le départ de coach BLIER. Après quatre journées, l’équipe phare du département (62) n’est pas du tout dans le plan de route prévu et les semaines à venir vont être décisives pour espérer conserver tout espoir de bien figurer dans ce championnat. Heureusement? les dirigeants arrageois peuvent compter sur l’expérience de Marc SILVERT pour redresser la barre et remettre le navire dans le sens du vent.

Il n’y a pas eu de surprise ni à Saint-Amand ni à Toulouse. Les deux équipes ont dû se résigner à laisser les points de la victoire à leurs adversaires du jour. Seul le relâchement coupable des Carolos aurait pu les mettre en danger. Après avoir largement mené tout au long de la rencontre, elles se sont effondrées en fin de partie en encaissant un cinglant 25-11 dans l’ultime quart temps. Malheureusement pour les joueuses de Jimmy PLOEGAERTS, cette réaction de dernière minute n’aura pas suffi pour faire chuter un des trois leaders invaincus.

Du côté ardennais, l’essentiel a été fait mais cette fin de match a valeur d’avertissement. Il n’y a pas de victoire facile et il faut apprendre la régularité dans la performance au risque de vivre quelques désillusions.

  

Bourges n’a pas eu à forcer son talent et a ravi le nombreux public toulousain. Cette équipe a encore fait la démonstration de tout son talent. Elle enchaîne les matches avec autorité et on attend avec excitation son entrée en Euroligue.

Les Toulousaines, qui, soulignons-le, ont tenu deux quarts-temps, ont maintenant à reconstruire un collectif après les départs de SHEGOG et KNEZEVIC. Le mois de novembre nous en dira un peu plus sur le nouveau visage de cette équipe qui aura été la première à se séparer de deux de ses joueuses étrangères.


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