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Bien jouer aux échecs implique d'être intelligent

Publié le 24 octobre 2013 par Chess & Strategy @Chess_Strategy
Bien jouer aux échecs implique d'être intelligent

Echecs = intelligence? "Le jeu d'échecs possède cette remarquable propriété de ne pas fatiguer l'esprit et d'augmenter bien plutôt sa souplesse et sa vivacité", écrivait Stefan Zweig dans Le Joueur d’échecs.



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Il aura fallu attendre plusieurs dizaines d'années avant qu'une étude ne prouve scientifiquement cette affirmation. Rapportée par le Pacific Standard, elle tend à démontrer —on n'en sera pas surpris— que «les joueurs d’échecs font preuve d’une intelligence supérieure à la moyenne».

Psychologue à l'université de Göttingen, Roland Grabner explique que plusieurs études utilisant des tests psychométriques d'intelligence réalisés sur des joueurs experts et novices «démontrent qu'à la fois l'expertise et l'intelligence impactent les performances de tâches liées au domaine d'expertise». C'est à dire que la réussite aux échecs serait dû à la fois à une pratique assidue et à une intelligence innée. D'où la conclusion du chercheur, qui estime que «le jeu d'échecs expert n'est pas isolé de l'intelligence».

Une telle étude peut paraître anodine mais elle vient mettre à mal une théorie assez répandue aux États-Unis, celle de la règle des 10.000 heures. Popularisée en 2008 par le livre Outliers: The Story of Success de Malcolm Gladwell, elle avance que la réussite serait liée à la pratique répétée et non à des capacités innées. «Plus les psychologues regardent les carrières des gens talentueux, plus le talent semble jouer un rôle faible et plus la préparation semble jouer un rôle fort», écrivait encore très récemment Gladwell dans le New Yorker...

Pour en savoir plus : L'article de Slate

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