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Niourk (T2) La ville : chronique + interview d’Olivier Vatine

Publié le 28 octobre 2013 par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique + Interview : profitant de la sortie du second tome et d’une rencontre sur le festival « Quai des bulles 2013″, Un Amour de BD vous propose un coup double.

Scénario et dessin de Olivier Vatine (d’après l’œuvre de Stefan Wul).

Public conseillé : Tout public
Style : Anticipation Paru chez Ankama, le 24 octobre 2013
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L’histoire

Pour la tribu de Thôz, rien ne va plus. Depuis qu’ils ont vaincu la pieuvre géante et se sont nourris de sa chair, les ventres rayonnent dans le noir. Mais c’est surtout l’attaque imminente des monstres au complet qui les effraient. Complètement dépassée, la tribut est massacrée et les survivants sont capturés, laissés à l’abandon sur une plage du lac salé.
Quand les poulpes géants viennent récupérer leur proies, l’enfant noir surgit et décapite les monstres un à un, grâce au bâton de feu. Comme le veut la coutume, il s’approche pour manger son cerveaux, mais un tentacule surgit et se connecte à son esprit, lui révélant des bribes du passé.

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L’interview

Ce que j’en pense

Avec engagement et enthousiasme, Olivier Vatine continue de dérouler son adaptation (en trois tomes) du roman éponyme de Stefan Wul, parut en 1957 dans la collection « Anticipation » des éditions Fleuve Noir. Avec une grande sobriété, il met toute sa maîtrise graphique au service du roman de Wul, avec lequel, il « rentre en résonance ».
Maintenant que le contexte (le monde post-apocalyptique) et les enjeux personnels (la survie et l’initiation de l’enfant noir) sont posés, Olivier fait avancer plus rapidement son récit.
Ce second épisode (La ville) commence fort ! Il mise sur l’action et le grand spectacle avec une mise en scène « racée », des cadrages très cinématographiques et un encrage impeccable.
Pour « assurer », il « assure le spectacle » en privilégiant des grandes cases, voire des « spash-pages », pour nous immerger dans la bataille.
Après les passages musclés, la tension retombe. Olivier reprend alors le cours de son récit initiatique. Peu de mots pour ces personnages, mais un décors naturel grandiose qui écrasent les personnages et nous renvoient à la problématique écologique qui lui est cher.
Enfin, le récit prend un nouveau départ, quand l’enfant noir arrive à la ville de « Niourk ». Ce nouvel environnement, véritable icône de fin du monde (qui n’est pas sans rappeler « La cité des eaux mouvantes » de « Valérian et Laureline » et « Je suis une légende ») est l’occasion rêvée de varier un récit qui tourne un peu en rond. Nouveau décors, donc nouvelles situations et nouveaux ennemis qui prennent vie dans un décors démesuré. Olivier Vatine y abandonne momentanément son héros (L’enfant noir) pour nous raconter dans un nouvel arc narratif, la survie de deux charmantes naufragées.
Il reste un dernier album, pour faire converger ses différents personnages et donner une fin digne de cette trilogie spectaculaire aux accents écologiques.

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