Il y a des week-ends où trouver quelque chose à faire, une sortie intéressante relève du parcours du combattant et d'autres où vous ne savez où donner de la tête.
Le week-end dernier (05.10) faisait partie de la deuxième catégorie.
En région parisienne, vous aviez le choix entre Paris Manga, la Nuit Blanche, L'Odyssea Paris 2013 ou encore le Qatar Prix de l'Arc de Triomphe et j'en passe.
J'ai choisi pour ma part de me rendre à la Nuit Blanche et plus précisément d'aller admirer l'installation de l'artiste japonaise Nakaya Fujiko Place de la République.
Comme vous vous en doutez, les transports étaient bondés, en sortant sur la place je ne vois rien en particulier.
Plus j'avance, plus le monde change sous mes yeux. Grâce à un système diffusant une brume en continue la place se recouvre de ce qui ressemble à un brouillard digne du Londres de Sir Conan Doyle. Les gens rigolent, poussent des cris de joie, prennent des photos de ce moment particulier.
Je m'avance. Les corps deviennent ombres, silhouettes. Pus on s'enfonce moins on y voit. La réalité est déformée. Au delà de la brume plus rien ne semble exister. C'est dépaysant.
On se croit perdu, on se demande si on va en sortir un jour, qui sait ce qui se cache derrière nous...
Il ne suffit que quelques pas pour que je revienne à la réalité, surprise de revenir aussi facilement dans ce monde que je viens de quitter.
J'ai envie d'aller plus loin, de voir d'autres installations mais je vais rentrer.
Si Paris offre beaucoup d'opportunités de se cultiver, elles sont aussi des moments de beuveries pour de nombreuses personnes.
Alors découvrir des choses oui, supporter les gens trop alcoolisés non. Je suis donc rentrée chez moi.
Je ne garderai de ce moment que quelques photos et un souvenir étrangement excitant de ma minute d'égarement dans la brume crée par Nakayama Fujiko.
Je vous souhaite à tous un très bon week-end!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble