Voix de femmes onzième du nom s'est ouvert vendredi 18 octobre à Flagey dans des limbes flamenco. Le festival organisé par l'association éponyme a donné le coup d'envoi d'une dizaine de jours consacrés à la femme dans toutes ses expressions artistiques. Concerts, spectacles, installations; Bruxelles, Gand, Liège; un seul liant : la femme, d'où qu'elle vienne.
Celle qui ouvrait le bal ce vendredi 18 octobre à Flagey dans des limbes flamenco, c'était Buika. Pas n'importe qui. Buika. Vénus africaine nourrie au chant d'Espagne et bien d'autres choses. Sa mélopée grave chevauche des rythmes tant hispaniques que cubains. Elle ose les mêler au gré d'improvisations impressionnantes ou de mélanges maîtrisés. Si l'écoute de son dernier album donne déjà des frissons, bien calé dans le canapé du salon, la performance live est un véritable coup de poing dans le ventre. Ce ventre d'où toute la force du monde semble sortir au moindre son de Buika. Avec ses tripes, elle chante. Et avec tout le reste. Bras, jambes, tête, bracelet, boucle d'oreille, tout crie au public le besoin urgent de raconter ses histoires de sa voix ensorcelante et de ses mouvements ensorcelés. Buika, ou la femme qui vit ses chansons à 300 %. Buika, ou l'abnégation au service de la musique servie avec maestria par son pianiste (Gonzales Lewis Ivan) et son percussionniste (Ramon Suarez Escobar).
Le public ne s'est pas trompé, qui est venu l'applaudir en masse (sold out) et qui s'est fendu de deux standing ovations pour saluer cette diva accouchée d'un autre monde. Buika, c'est le genre de concert que l'on n'oublie pas. Déjà, elle est partie vers d'autres cieux. Le festival Voix de femmes se poursuivait, lui, jusqu'au 27 octobre et si les autres performances prévues dans les trois villes belges qui ont accepté le partenariat étaient de cet ordre, IL FALLAIT y assister. Ou à tout le moins se rendre sur le site de l'association.
S.
Le
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