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Grande première, cela m’arrive rarement pour ne pas dire pas du tout : j’ai fait le salon du chocolat. Mieux que ça, A. (A Point) m’a invitée à l’ouverture du salon, vous savez, avant celle du public, quand on n’est pas obligé de marcher au pas.J’aime le chocolat dans une certaine mesure (sauf le Tourist rouge de Frey pour lequel j’ai bien grand mal à résister), je ne fais pas partie des accros. Je pense que ce jour-là, j’ai eu ma dose en chocolat pour au moins deux mois.La grande fanatique de pâtisserie que je suis a eu l’œil pour repérer Pierre Marcolini, Pierre Hermé (A. a d’ailleurs fait sa groupie) ainsi que Christophe Felder dans la foule.Passons aux choses sérieuses : la dégustation de chocolat.Je ne vais pas vous énumérer tout ce que j’ai mangé pour deux raisons : la première, je ne me souviens pas de tout (encore moins des noms) et la deuxième, je n’ai pas tout pris en photos.Diamande ou l’art de faire des gâteaux orientaux aussi beaux que des bijoux. Pas pu goûter, mais qu’est-ce que c’était beau ! De la finesse, de belles couleurs, de la brillance.
Pour rester dans la pâtisserie orientale, La gazelle d’or. Leur credo (je vous le donne en mille) : la corne de gazelle déclinée en plusieurs parfums. Nous avons goûté quelques-une de leurs autres pâtisseries. Bémol : la pâte d’amande à la fraise, très vite écœurante.Le fondant extra chocolat (trop pour moi) et noisettes de Jean-Charles Rochoux, ainsi que ses fruits en tablette. Késako ? Ça j’aurais bien voulu tester : des fruits dans une tablette. C’est original et très esthétique. Le chocolat blanc à la fleur de cerisier me faisait aussi de l’œil.
Une pause café avec la Brûlerie Caron et leur machine à café Victoria Arduino qui ressemblait plus à un objet d’art contemporain qu’à une machine.La pâte à bonheur ou pâte à tartiner. Personnellement, depuis que j’ai appris que l’huile de palme c’est tout sauf bon pour la santé et l’environnement, je ne mange plus de Nutella. J’ai acheté dernièrement Noisette, pâte à tartiner de Casino sans huile de palme, j’ai été agréablement surprise par le goût qui est le même que celui de la Nutella. La « mode » est donc à la création de pâtes à tartiner sans huile de palme et qui pourrait s’approcher de la fameuse marque italienne. Pour ma part, même si ce n’est pas entièrement ressemblant, ce n’est pas grave, du moment que c’est bon. Et c’est là qu’entre en scène Charles chocolartisan : une vaste gamme de pâtes à tartiner succulentes avec un gros coup de cœur pour la Kikao à base de cacao très noir (probablement le même que dans les Oréo) et d’une touche de noisette. Je n’aime pas le chocolat noir, mais j’ai été agréablement surprise. Il n’y a pas d’amertume et le chocolat a une signature agréable qui apparaît en bouche. Comme il est écrit sur le pot : A conserver sur la table de nuit. Le conseil du charmant jeune homme : la pâte à tartiner noire au piment d’Espelette en version salée avec un foie gras par exemple.
Le meilleur pour la fin. Nous sommes tombées d’accord (fait assez rare pour être souligné) sur une marque de chocolat japonaise : H chocolat Supplement. Selon ma petite brochure, leur chocolat est à base de cacao (jusque là, rien d’étonnant) et de théanine, qui est une substance relaxante que l’on trouve dans le thé vert. Voulant jouer la carte de l’originalité, nous avons délaissé leur chocolat noir et lait, pour nous focaliser sur celui au yuzu (qui est un agrume) ainsi qu’au thé maccha. Je pense qu’elle et moi en reparlerons d’ici quelques mois de ces deux chocolats. Explosion en bouche dans un micro carré de dégustation. J’avais jamais goûté un chocolat avec une telle puissance de goût et qui tient sur le palais. La mauvaise nouvelle : le chocolat n’est pas encore en vente (en gros, les visiteurs servaient de cobayes). Si par hasard vous avez l’occasion de le tester, n’hésitez pas une seule seconde.
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