Quel est le meilleur pokemon de départ ? La science vous répond !

Tous les geeks ayant déjà joué à Pokemon se sont posé cette question : quel est le pokemon le plus efficace, celui qui triomphera de ses adversaires sans broncher et deviendra le plus fort ? Si vous pourriez passer des jours à écumer les forums pour tenter de trouver une réponse valable, la science a décidé d’y mettre son grain de sel !

Croyez-le ou non, même les scientifiques peuvent être des fans de Pokemon. Kyle Hill (@Sci_Phile), auteur scientifique freelance pour le Scientific American, est l’un de ces scientigeeks. Et comme je le disais en intro, lui aussi s’est demandé un jour quel est le meilleur pokemon de départ.

Le fait est que Kyle est du genre à aller au bout des questions qu’il se pose. Il a donc décidé de récolter des données sur les évolutions des caractéristiques respectives des trois pokemons de départ des version Bleu et Rouge – Bulbizarre, Salamèche & Carapuce (de gauche à droite sur la photo ci-dessus) – que l’on retrouve en choix dans les derniers jeux Pokemon X & Y, et de leurs avantages/désavantages face à tous les pokemons que votre héros rencontre dans les arènes du jeu, afin de savoir lequel des trois pokemons de départ il vous sera plus « bénéfique » de choisir.

Bien sur, celui-ci n’a pas fait tout cela manuellement. Le pouvoir des ordinateurs et surtout de la base de données WolframAlpha, qui s’est vue récemment agrémentée des 600 pokemons des 5 générations de jeux Pokemon (jusqu’aux X & Y), lui a donc servit de terrain d’étude :

Si vous voulez suivre en détail son acheminement et comprendre son raisonnement, je ne peux que vous conseiller d’aller lire son article sur le site de Scientific American, qui a d’ailleurs subit plusieurs révisions grâce aux retours de fans de la franchise. Et si vous êtes du genre impatients, voici la réponse : Carapuce ! Bien sur, la volonté de Kyle n’est pas de discriminer les deux autres pokemons. Son intention est de trouver le pokemon qui vous permettra la progression la plus aisée et la plus rapide vers la victoire.

Scientifiquement parlant, les jeux Pokemon ne s’en sortent pas trop mal face à bien d’autres jeux puisque nous y apprenons les principes de base de l’Evolution. Je ne parle pas du fait que les pokemons peuvent évoluer (je ne vais pas vous rappeler que votre chat n’acquiert pas des dents de tigre ou un troisième œil à force de se battre… oups, je viens de le faire !), mais plutôt de la survie du plus fort, clé angulaire de la Théorie de l’Evolution. Car souvenez-vous, l’eau bat le feu, qui bat l’herbe, qui bat l’eau… et cela se complique avec les autres types de pokemons. Si simple et si efficace pour donner à son bambin le goût des sciences !

Source : Scientific American