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Poème humoristique sur les favorites de la Cour du bon François

Publié le 06 novembre 2013 par Pierrehk

Un exemple des blagues qui circulent sur Internet. Nicolas Sarkozy prendrait-il sa revanche, lui qui fut tant moqué et villipendé. Ou alors est-ce un symptome de notre époque qui ne respecte plus rien , ni personne. Je vous en laisse seul juge!...

   François le Bon, Président Monarque  

-      Ségolène, Madame Royale, duchesse de Poitou-Charentes

 –   Valérie de Twitweiler, Madame de Maintenant

François

Je vous ai fait venir toutes deux jusqu’à moi,

Pour mieux vous faire part de mon réel émoi.

Je me dois désormais de gouverner la France,

Et je veux me vouer à cette gouvernance

Sans me voir infliger chaque jour le souci

De devoir arbitrer vos permanents conflits !

Je veux que dès demain l’ensemble de la presse

S’abstienne de parler du cas de mes maîtresses.

Le trône que j’occupe exige que je sois

Digne de la posture que l’on attend de moi.

Royale

Vous êtes mal parti ! Lié à cette garce,

Vous resterez toujours le dindon de la farce !

  

Maintenant

Holà, Madame, holà ! Chantez un ton plus bas.

Ce sont là des propos que je n’accepte pas !

Vous vous trompez de genre, car en cette occasion,

L’on doit parler de dinde et non pas de dindon.

Royale

Nous sommes bien d’accord ! Je vois avec bonheur

Que vous vous estimez à votre vraie valeur !

Maintenant

Votre appréciation quant à elle m’enchante :

Vous êtes trop aimable en vous voulant méchante ;

Une injure de vous frise le compliment.

Royale

Pour vous complimenter encore un bref moment :

L’homme doit sa fortune à sa première femme ;

Enivré de gloriole, il en devient bigame,

Et il doit la suivante à sa bonne fortune !

Maintenant

Vos considérations ne sont guère opportunes :

Ce n’est qu’avec François que vous avez trouvé

L’éphémère moyen de vaguement briller.

Puisant dans son esprit, sa force et sa raison

Les moyens de servir vos propres ambitions,

Vous avez tout gâché en y mettant du vôtre,

Exaspérant les uns, faisant rire les autres !

Et depuis vous avez, sans perdre vos grands airs,

Entassé joliment défaites et revers.

Vous vous croyiez précieuse et fûtes ridicule,

Vous espériez compter et ne fûtes que nulle !

Royale

Permettez-moi, Madame, avec tout le respect

Que l’on se doit d’avoir pour qui est au sommet,

De très modestement vous dire sans ambages

Que le peu que j’obtins, je l’obtins sans « jambage » !

Tout ce que j’ai perdu, je peux le regagner

Sans devoir pour autant coucher à l’Élysée.

Je ne dois qu’à moi seule les postes que je brigue,

Perdant ainsi sans honte et gagnant sans intrigue.

Quant à vous, l’on pourrait demain vous replonger

Dans l’aimable néant dont vous fûtes tirée.

Adieu, Madame, adieu, et n’étant point méchante,

Je vous laisse rêver « hollandemains » qui chantent !

François

Eh bien voilà, voilà ; je crois que nous avons

Fait assez bien le tour de la situation !

Il est bon que parfois des vérités se disent,

Qu’on puisse se parler avec pleine franchise.

De la paix retrouvée, ces mots sont le prélude,

Et tout va donc rentrer dans la normalitude.

(à Royale)

Embrasse les enfants, dis-leur qu’à eux je pense.


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