Trophy Wife // Saison 1. Episode 7. The Date.
Après l’excellent épisode d’Halloween, je me demande si Trophy Wife n’est pas en train de devenir petit à petit une excellente comédie. Elle est déjà bonne à mes yeux mais je
dois avouer qu’elle gère de mieux en mieux ses personnages et ses intrigues. C’est plus spontané et donc beaucoup plus fun. Il faut dire que c’est aussi ce que j’attends de la part d’une telle
comédie. Alors que ABC a décidé de commander neuf épisodes supplémentaires pour la première saison de Trophy Wife, c’est une petite marque de confiance (même si
c’est en partie dû au fait qu’elle n’a pas grand chose pour boucher les trous à la mi-saison). Si Trophy Wife tente souvent de trouver son ton et ce qu’elle veut être, depuis
l’épisode d’Halloween, elle sait ce qu’elle veut faire et je dois avouer que je suis de plus en plus surpris. Cet épisode n’est pas pour autant l’épisode le plus drôle de l’histoire de la comédie
mais il y avait tellement de bonnes choses, des personnages exploités de façon intelligentes et puis une écriture différente. On sent que Gail Lerner (Happy
Endings) a tenté d’apporter un peu de son expertise au script.
Et cela rend particulièrement bien. Le cold open en lui-même était assez cocasse permettant de faire le bilant d’une vie de parents qui n’ont pas de temps pour eux. Il y a toujours d’excellents
dialogues, notamment du point de vue de Diane qui trouve toujours un moyen de tourner tout ce qui est drôle pour les autres au sérieux (« Beer pong, a festive way to spread Hep
C »). Et cela se poursuit tout au long de l’épisode avec plus ou moins d’efficacité mais globalement, l’épisode parvient à laisser une brillante impression. Cet épisode n’est
pourtant pas le même que « Halloween ». Il était même construit différemment et les blagues étaient différentes. Mais ce que j’ai aimé avant tout c’est le fait que la
série tente de se sortir les doigts et de faire quelque chose de différent, qui s’amuse et qui prend des risques. Forcément, il fallait pour cela la présence de Natalie Morales.
Ah, Natalie Morales. L’un des gros atouts de Trophy Wife qui revient encore une fois pour le meilleur. Meg est un personnage assez cocasse qui permet de remettre
sérieusement Diane à sa place quand il le faut. Il faut un personnage comme Meg pour lui tenir tête alors que Kate dit trop rapidement amène.
Note : 7.5/10. En bref, du très bon Trophy Wife.