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Le chauffage placebo

Publié le 08 novembre 2013 par Pwrlovers @pwrlovers

Des étudiants du laboratoire d’ingénierie du Massachussets Institute of Technology ont inventé un bracelet chauffant. L’utilisateur perçoit la sensation de froid ou de chaud par une action directe sur la peau, à un endroit précis. Avec ce dispositif, plus besoin de monter le chauffage ! Le bracelet sait vous persuader qu’il fait suffisamment bon… .

Le bracelet Wristify est un menteur de génie : ceux qui l’ont testé ont ressenti ses effets agréables pendant huit heures de suite. Le dispositif peut être réglé pour donner l’impression de chaleur mais aussi de fraîcheur.

Un bracelet chauffant qui donne une sensation de froid ou de chaud par une action directe sur la peau, à un endroit précis.

Un bracelet chauffant qui donne une sensation de froid ou de chaud par une action directe sur la peau, à un endroit précis.

L’affaire est sérieuse : les étudiants du MIT à l’origine de cette invention ont gagné un concours interne à la prestigieuse université, doté de 10 000 $ pour continuer leurs travaux.

Le corps détecte les changements dans les températures extérieures à partir de zones appelées points de pulsation, où les vaisseaux sanguins sont plus proches de la peau : le cou, les pieds, etc. Ces points sont connus depuis longtemps. Ce sont eux qui signalent les changements au cerveau.

Les élèves ingénieurs ont développé un système qui déclenche automatiquement le signal du refroidissement ou du réchauffement en agissant sur ces points de pulsation. Leur appareil est évidemment réglé pour ne pas se transformer en séance de torture. Le système fonctionne avec finesse : il est capable de produire des changements de température de la peau très progressifs, de 0,4 degrés Celsius par seconde. Pas de brûlure donc, mais des sensations à rapprocher de celles qu’on connait en marchant sur du sable chaud ou en sentant la fraîcheur d’une brise d’été sur la peau nue. Hummmmh !

Le prototype ressemble à une montre-bracelet métallique pas très discrète. A l’intérieur, l’appareil se compose de thermomètres, de processeurs et de capteurs pour déterminer les moments optimaux pour envoyer une impulsion, d’une batterie lithium-polymère d’une autonomie de huit heures et surtout d’un dissipateur de chaleur en cuivre.

Cette invention peut paraître farfelue mais, si elle était mise sur le marché et généralisée, elle a le potentiel pour diminuer significativement la consommation de chauffage de toute une nation, en permettant de réduire d’un degré ou deux la température recherchée dans les bureaux par exemple, ou la climatisation en été.

 
Remonter à la source :

‘Cool’ invention wins first place at MADMEC


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