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Ligue 2 : Le président de Perpignan réplique

Publié le 08 novembre 2013 par Laurent Jeannas

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Suite à la contestation de la quasi-totalité de ses homologues, Hervé REGIOR, le président de la SASP Perpignan a tenu à s'exprimer à ce sujet chez nos confrères de France Bleu Roussillon. Pour lui qui se dit très étonné de cette situation, justice a été rendue, il faut appliquer la loi :

« Moi je ne me réfère qu’à là Ligue. Douze présidents qui sont mécontents, ils ont le droit, ils font ce qu’ils veulent. Moi j’ai un acte de justice qui me donne des droits de jeu. Je ferai appliquer ces droits comme la loi l’impose. Jusqu’à présent je pense qu’en France on est encore dans un pays républicain et ce n’est pas douze présidents de clubs qui vont dicter leur loi. Il y a une Fédération Française de Basket, elle a pris acte de cette décision judiciaire et elle applique la loi. Tout le monde appliquera la loi. »


« Tous les clubs sont en difficulté financière, nous on l’a été aussi. Quand on me parle de sommes d’argent, je ne sais pas de quelles sommes ils parlent car ce n’est toujours calculé, c’est en cours. Ils savent mieux que les gens en place alors qu’on m’explique. Je pense que c’est une poussée de croissance qu’ont eu certains présidents pour se donner de l’importance. Moi je n’irai pas par quatre chemins. Je ferai appliquer la décision de justice. S’ils ne veulent pas l’appliquer, c’est tant pis. Je ne sais pas dans quel pays on vit. Mais moi je vis en France. On est dans la cinquième République et on a des droits et des devoirs. Ils ont à respecter le Droit de la République Française » ajoute le dirigeant catalan.

Et de conclure : « Après, je me demande pourquoi il y a un tel acharnement sur le Perpignan Basket ? On doit gêner dans le paysage. Moi j’ai une décision, je ferai appliquer le Droit. S’ils (les présidents) ne veulent pas l’appliquer, c’est eux qui en tireront les conséquences, financières et sportives. Le 23 novembre, je serai là, nos sponsors et nos supporters également. S’ils ne viennent pas, tant pis pour eux. Ils me parlent d’éthique sportive, mais je n’ai de leçons de morale à ne recevoir de personne. Il y a une décision de justice qui a été faite par le Tribunal Administratif, elle est applicable et elle sera appliquée. On n’est quand même pas dans une république bananière, on est dans un pays civilisé. »

Affaire à suivre !


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