Harkis, les cobayes des Anciens Combattants !
Du SEDAC, les harkis ne connaissent plus que l’histoire, tant le dossier harki a été remanié, fragmenté. Pour le reste, les harkis, de plus en plus éloignés de leurs frères d’armes, ressemblent à ces naufragés du radeau de la Méduse, ballotés au gré des décisions des élus qu’y siègent au G12.
« Et puis, il y a eu le gouvernement Ayrault. Là on a pris une claque. Les harkis sont devenus les perdants. »
Depuis toujours, les associations de harkis se sont efforcées de faire face à ces changements qui ont ébranlé un certain nombre de repères et de justices sociales, générant une grande déstabilisation pour la plupart d’entre nous.
Depuis 1972, nous n’avons pas ménagé nos efforts. En conjuguant la force de nos associations, l’implication des enfants de harkis et ami (e)s, avec votre soutien, nous avons ainsi pu gagner quelques belles victoires (1994, 1997 et 2005).
Ces expériences ont aussi montré que l’influence des associations de harkis actives est plus prégnante lorsqu’elle s’appuie sur la mobilisation de ses adhérents.
Vous le savez, certains prennent le soin de diviser, de formater, par tous les moyens possibles, les familles de harkis. Mais arrive le moment où les paroles se heurtent à la réalité. Et là, les mondes se rencontrent. D’autant qu’au quotidien, tout est fait au cabinet de M. Arif pour que rien ne change. Certains de ses conseillers se chargent bien de distiller la pensée officielle, comme la manière de la penser. Ce qui est bon, ce qui est mal. Ce qui est tolérable, ce qui ne l’est pas.
Vient alors le temps de la méfiance. Nous attendions une reconnaissance, confirmé et signé par courrier de M. Hollande, une réalité ou le plus gros mensonge électoral ? A vous de juger !