une bonne question, la seule: être ou ne pas être socialiste?

Certains réunissent plus d’une centaine de personnes pour une préparation participative, diversifiée politiquement, associativement, réunissant tous les quartiers avec un calendrier, pour élaborer un programme municipal maintenant un cap à gauche, un cap social, un cap culturel, un cap de développement économique partagé pour notre ville, pour demain. D’autres turbinent, petite dizaine, autour d’une table pour préparer des questions aux fontenaysiens. Poser des questions et ne rien proposer ou plutôt attendre les réponses pour y coller ses propositions. Sauf qu’il n’y aura pas de retour à ces questions tant le questionnaire est fade, aseptisé, banal ! Ils posent des questions aux fontenaysiens et parfois en des termes où quand à moi je m’en pose une sur leur capacité à appréhender la ville et le quotidien des fontenaysiens, à connaître leur sujet. Ils veulent poser des questions qui mettent en cause la gestion de l’équipe sortante, selon l’orientation affichée publiquement par Monsieur Calmels. Mais ne sont-ils pas l’équipe sortante et ne profitent-ils pas tout naturellement de leurs indemnités ? Pourquoi ne pas s’être démis de cette équipe ? Des questions ? Prenons comme exemple celle-ci extraite du questionnaire : Passer du simple assistanat à un véritable accompagnement social en collaboration avec les associations. La question : y êtes-vous favorable ou opposé ?

Je comprends à la lecture de la question et de ce qu’elle induit dans l’esprit du lecteur consulté que notre questionneur prends en considération l’action sociale menée par notre ville comme étant du domaine d’un simple assistanat et qu’il faudrait mettre en place ( cela sera à la charge du questionneur ) un «  accompagnement social en collaboration avec les associations ».

Le questionneur appuyé par une collaboration d’une quinzaine d’individus encartés et aidé de son Imprécateur directeur de campagne ( soulignons que le choix d’un tel pseudo n’est jamais innocent et qu’il peut-être comme un lapsus assez révélateur ! Il vrai que le masque est tombé pour s’acheter une vertu à l’horizon d’une campagne mais non dupe je ne donne aucun crédit de volonté de concertation, de vertu démocratique à quiconque s’est dissimulé sous un tel pseudo. Imprécateur ! Mais quelle violence, quel déni de l’altéralité, quel outrage au dialogue social, à la vertu du vivre ensemble. D’un socialiste j’attends de l’attachement à la valeur ajoutée humaine qu’est l’action sociale déterminée par une écoute, une solidarité et la recherche de solutions qui éradiquent l’inégalité. Je n’en attends pas d’Imprécation ! Et je me résoudrai pas à croire qu’il s’agit d’un simple jeu, d’une simple pirouette intellectuelle car le choix du pseudo est un acte réfléchi et déterminant, peu anodin et qui ne résiste à aucune expertise analytique du comportement) affichent une méconnaissance totale du travail d’accompagnement social du CCAS et de l’ensemble des dispositifs mis en place à Fontenay avec de nombreuses associations comme par exemple les «  Restos du cœur », la «  Halte fontenaysienne », l’épicerie sociale, la Croix Rouge,…

Dirigez-vous sur ces sites pour vous éclairer :

CCAS: link  /  LA COURTE ECHELLE: link   / EPICERIE SOCIALE: link

Des semaines et semaines du brain trust d’une équipe pour si peu de considération pour notre CCAS, son équipe ! de notre travail municipal en relation avec le secteur associatif c’est tout bonnement un magnifique camouflet à la réalité. Il y a un côté indigne d’entreprendre la question sociale et sa régulation par l’aspect de l’assistanat, rengaine de la droite, de son extrême bleu marine et pupuliste et de toutes les réactions qui préfèrent l’obole au pauvre pour soulager la conscience que l’aide pour se relever, qui préfèrent toujours orienter le citoyen vers un bouc émissaire. En l'occurence ce fameux "assistanat" récurent de tous ceux qui s'opposent au social et régulent leur activité à celle d'un marché qui lui effectivement ne souffre d'aucun état d'âme et fait basculer des milliers de foyers dans la précarité! L’assistanat en ces termes en revient à désigner des boucs émissaires. Je suis certain qu’en d’autres lieux et d’autres débats comme par exemple celui sur lequel bute le Président Obama nos questionneurs seraient républicains !