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Etre bilingue retarde la démence

Publié le 12 novembre 2013 par Antoinemoulin @medecinsurinter

alzheimer-bilingue

Selon une dernière étude, les personnes bilingues seraient immunisées plus longtemps contre les maladies mentales. En effet, il semblerait que cette faculté permettrait de protéger une zone spécifique du cerveau contre les conséquences des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Parler une deuxième langue aurait donc une capacité de prévention contre certains symptômes mentaux. C’est le résultat d’une étude parue dans la revue scientifique Neurology. Ces travaux ont été menés par l’équipe du professeur Suvarna Alladi, de l’Institut Nizam des Sciences Médicales à Hyderabad en Inde.

D’après les chercheurs, le fait d’être bilingue retarderait de quatre ans et demi trois formes de démence, par rapport à des individus qui ne parleraient qu’une langue. Ainsi, selon leurs conclusions citées par Metronews, “parler plus d’une langue paraît induire un meilleur développement de la zone du cerveau responsable du raisonnement et de l’attention, qui pourraient contribuer à protéger l’individu de la démence”.

Au cours de cette étude, les scientifiques ont étudié 648 personnes, qui souffraient toutes de démence. Parmi ces patients, 60% d’entre eux étaient bilingues. 240 personnes souffraient d’Alzheimer, 189 de démence vasculaire et 116 de démence fronto-temporale.

Il est alors apparu qu’après examen des antécédents médicaux les individus qui étaient bilingues ont développé la maladie d’Alzheimer en moyenne quatre ans et demi plus tard que ceux qui ne parlaient qu’une seule langue.

D’une certaine façon, le fait de stimuler intellectuellement le cerveau permet à celui-ci de toujours être en activité et de le protéger plus longuement de la dégénérescence de ses neurones.


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