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Avec la crise le bien-être s'est détérioré - notamment au travail

Publié le 12 novembre 2013 par Laurence Roux-Fouillet
crise

Ca n’est guère une surprise : selon l’étude Comment va la vie ? de l’OCDE*, la crise économique mondiale a affecté la notion de bien-être subjectif - un indicateur qui prend en compte les conditions matérielles des populations de la zone OCDE, ainsi que leur qualité de vie.
Entre 2007 et 2012, la perte de satisfaction est significative dans plusieurs pays comme la Grèce (-20%) ou l’Espagne (-12%), affectant notablement la confiance des populations dans leur gouvernement ou leurs pouvoirs publics. La France se maintient toutefois au niveau de la moyenne des pays de l’OCDE. La crise a donc aussi un coût humain, et sa répercussion la plus sensible est sans doute sur la notion de bien-être au travail. En 2010, 33% des Français déclaraient travailler dans un mauvais environnement de travail.
Selon cette étude : «  Le travail exerce une forte influence sur le bien-être. Du bon équilibre entre les besoins et les opportunités dépend notre engagement au travail. C’est le facteur clé pour renforcer notre capacité à faire face à des emplois exigeants. En Europe, 50% des personnes confrontées, sur leur lieu de travail, à une mauvaise organisation et des relations médiocres, indiquent que leur emploi porte préjudice à leur santé, comparé à seulement 15% de ceux bénéficiant de conditions favorables. ». Un constat de plus en plus établi dans un certain nombre d’organisations…
Les auteurs amorcent toutefois des pistes d’amélioration : « Avec des ressources et un soutien adaptés, même les emplois très exigeants peuvent être gratifiants. En revanche, faute de ressources et de soutien adaptés, l’accumulation des facteurs de stress au travail est souvent à l’origine de problèmes de santé. ».

* L’étude Comment va la vie ? s’inscrit dans le cadre de l’Initiative du vivre mieux de l'OCDE lancée en 2011 afin de mesurer le bien-être et le progrès au-delà des indicateurs traditionnels comme le PIB. L’autre volet de cette Initiative, l’indicateur du vivre mieux, permet à chacun de comparer les pays en fonction de sa propre vision du bien-être.


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