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[Critique] Il était temps

Par Wolvy128 @Wolvy128

4-étoiles

Affiche il était temps
Après Good Morning England et surtout Love Actually, Richard Curtis nous revient cette année avec Il était temps (About Time en VO), son troisième film en tant que réalisateur (il est avant tout scénariste). Concrètement, l’histoire s’intéresse à Tim (Domhnall Gleeson), un jeune homme un peu timide et introverti qui découvre à 21 ans, par le biais de son père, qu’il a la capacité de voyager dans le temps. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir. Il va alors tout faire pour se trouver une petite amie et rendre sa vie meilleure.

Étant un fan absolu de Love Actually et aimant énormément les films traitant des voyages dans le temps, je dois dire que j’ai beaucoup apprécié cette comédie tantôt romantique tantôt dramatique !

Certes, elle ne révolutionne pas véritablement le genre mais elle apporte tout de même son lot de surprises et de bonnes idées (le speed dating à l’aveugle par exemple) et jouit d’un scénario suffisamment bien écrit que pour ne pas avoir le temps de s’ennuyer. Faisant parfois penser à Un jour sans fin, Hors du Temps ou encore L’Effet Papillon, le film a cette même qualité de rendre rapidement ses personnages attachants. Et c’est d’autant plus appréciable que, dans ce cas-ci, l’attachement aux personnages est nécessaire, voire même primordiale, pour pouvoir ressentir au mieux les émotions vécues par les différents protagonistes dans le dernier acte plus émouvant du film. Néanmoins, les situations drôles et légères sont également de la partie puisque le surprenant pouvoir de Tim ne le pousse pas uniquement à faire des choses recommandables. Et c’est là l’une des principales qualités du long-métrage, parvenir à alterner les moments de rire et d’émotion sans jamais que l’harmonie de l’ensemble en pâtisse.

Photo il était temps
L’autre gros point fort relève selon moi de son casting qui parvient, avec beaucoup de naturel, à donner vie aux personnages de Richard Curtis. En particulier Domhnall Gleeson qui se montre extrêmement convaincant dans la peau de ce jeune homme réservé et profondément gentil. Il m’avait déjà fait une bonne impression dans Never Let Me Go puis par la suite dans Anna Karenine, mais ce n’était rien comparé à à l’empathie qu’il suscite ici. A ses côtés, Rachel McAdams est sublime dans un rôle toutefois pas très éloigné de ce qu’elle a généralement l’habitude de faire. Quant à Bill Nighy, il est toujours aussi charismatique et nous gratifie encore de quelques très belles scènes. En particulier dans la seconde moitié du film où les notions d’héritage et de bonheur au quotidien apparaissent finalement comme les messages forts de l’histoire. Enfin, il est difficile de ne pas évoquer la superbe bande son qui dynamise magnifiquement le récit au rythme des morceaux de Jon Boden ou Ellie Goulding.

En définitive, sans forcément révolutionner le genre, Il était temps se révèle donc une comédie romantique diablement efficace. Les dialogues font mouche, les personnages sont attachants et la musique se superpose admirablement bien aux images. En clair, un film à voir impérativement pour tous les amoureux de bonne "romcom".

;)



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