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Mon râteau à moi : comment j’ai fait courir un mec

Publié le 07 mai 2008 par Comeinmyworld

rateau.jpgOk, puisque tout le monde raconte ses râteaux qui n’en sont pas, je vais vous en raconter un,  moi, un vrai de vrai, un de ceux qui vous font reconsidérer votre orientation professionnelle… peut-être que tout compte fait, vous excelleriez en jardinage !

C’était il y a peu près un milliard d’années, du temps où j’étais jeune et belle et que les râteaux étaient un concept dont j’avais une vague idée mais aucune expérience… j’ai le droit de me la péter un peu, vu ce qui va suivre.

Parmi un groupe d’amis, enfin de connaissances, que je ne retrouvais qu’à certaines soirées données par d’autres amis, vous savez comment ça marche ; parmi ce groupe d’amis donc, se trouvait « tcht tcht pas de nom » : mignon, pas Marlon mais craquant, drôle, légèrement timide, juste ce qu’il faut pour vous appâter, le tout affublé d’une mégère de nana, jalouse à s’en étouffer et aussi sexy qu’une grenouille morte ! Lui, me dévorant des yeux soirée après soirée, l’horrible petite naine était, en plus, aussi chaleureuse qu’un iceberg avec moi alors que, bon sang, je n’avais rien demandé moi.
  

Le manège continue pendant plusieurs mois. Je n’y prête pas réellement attention, monsieur étant pris. Et puis un beau jour, j’apprends par un ami au dixième degré que monsieur n’a plus de madame pour raisons diverses et variées mais apparemment partagées. Ce qui devait arriver arriva : le manège s’intensifia. Bon, je me prends au jeu, j’avais ma vie mais tout en entretenant cette attirance mutuelle. Il m’a tourné autour (je vous en passe et des meilleures) sans jamais rien oser pendant, quelque chose comme un an ! La rumeur s’amplifiait, tout le monde me répétait qu’il était mordu mais qu’on ne l’avait jamais connu si timide.

Monsieur avait manifestement besoin d’un coup de pouce.

Coup de pouce qui arriva à point nommé lors d’une soirée d’un ami d’un ami de l’ami que personne ne connaissait.

La nuit avançant, les gens partaient les uns après les autres. Je restais ostensiblement. Il restait ostensiblement. Jeux de regards à l’excès, j’en avais mal aux yeux. Je déclare à la cantonade que sur ce, je m’en vais. Il déclare que lui aussi… le hasard de la vie quoi ! Descente en ascenseur limite insoutenable de tension difficilement contenue. Pour moi (mais comme pour n’importe qui non ?), la suite coulait de source. 

Et bien pas tant que ça ! On se faisait la conversation la plus idiote du monde depuis des heures en bas de l’immeuble, à tourner autour de la piscine sans y plonger. Je suis assez vieille France et pour moi les hommes doivent faire le premier pas. Finalement un peu lassée d’attendre un geste que monsieur envisageait éventuellement d’oser, mais pas avant le siècle prochain, je fais mine de partir. Et là, il me dit : « non attends… » Assez d’enfantillages !

J’ai plongé à sa place et embrassé monsieur « je fume du cerveau ». Je dis ça parce que durant un court moment, il a réellement fumé du cerveau. Peut-être était ce trop rapide ? Brutal ? Inconformiste ? Que sais je ? Toujours est-il qu’il me regarde comme si j’étais une totale allumée et d’un coup d’un seul : s’enfuit en courant !!!!!!

Mais enfin bon sang, est ce que quelqu’un peut me dire ce qu’il lui a pris ???
 


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Pseudo-Anonyme
posté le 07 mai à 19:49
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Haha excellente histoire! A mon avis il a hésité si longtemps, qu'il en devenait embarrassé, et qu'au moment où il a tenté de réunir toutes ses forces pour se lancer, tu lui a casser son truc! Il s'est sentit tellement gêné que tu l'ais fait avant lui, et tout ça si vite qu'il c'est trouvé surement honteux et pitoyable, enfin réaction étrange tout de même... :)