Voici venir l'âpre gelée..
Portée par l'aquilon,ces fragiles cristaux
Tourbillonnent autour d'un hiver naissant.
L'esprit de la nuit s'engouffre au cœur de la ville.
Novembre s'agite , à hauteur du ciel
On peut voir les arbres mis à nu..
Sur les rives de la Neva ,
Figé par le froid, des traces de pas
Un homme est passé.
Les Souvenirs voilés de brume défient la fuite du temps.
L'âme de Pouchkine
triomphe
Au carrefour des vents croisés.
À la fin du jour
Près du fleuve
Une ombre intemporelle
Chante la complainte du poète.