Je ne suis pas d’une nature exubérante, certes.
J’admire, un peu, celles qui sont à l’aise, qui ne buttent JAMAIS sur leurs mots, qui ont un truc à dire en permanence.
Des trucs judicieux, qui plus est.
Mais il y a des limites, non ?
Je veux dire, il y a des lieux où …
Tiens, dans les transports en commun.
Est-il besoin de s’exprimer aussi fort ? D’exposer à tous, ses déboires et ses opinions ?
De pousser de hauts cris, de grands rires et de se trémousser en bousculant le voisin ?
Mais surtout …
de m’EMPECHER de lire ??
Chaque son qui sort de sa (pulpeuse, forcement) bouche m’écorche les oreilles.
Impossible de me plonger dans le récit.
Est-ce que vraiment, elle ne se rend pas compte qu’elle importune tout le bus ?
Je me demande, vraiment, si quelqu’un le lui disait, est-ce qu’une bienséance miraculeuse s’abattrait sur elle ?
Si j’étais un poil (okeyyy, 10000 …) plus exubérante, je lui dirais de la fermer.
Alors à défaut, je me défoule sur ce carnet, dont je recopie scrupuleusement les pages, tous les soirs, sur mon ordi, pour mon petit blog chéri.
Voilà, c’était mon quart d’heure ralerie de la semaine !