L'enlèvement du prêtre français Georges Vandenbeusch la nuit dernière au Cameroun, semble avoir été guidé par l'appât du gain. Une sœur présente au moment des faits raconte l'arrivée des ravisseurs au monastère.
Si on ne connaît pas encore les motivations et l’identité des ravisseurs du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé au nord du Cameroun dans la nuit de mercredi à jeudi, un témoignage recueilli par 237online.com montre que l’argent semble être la priorité des kidnappeurs. « Ils sont venus vers 23h et ont frappé à ma chambre avant de casser la fenêtre », raconte sœur Régine, présente dans la paroisse de Nguetchewe, située à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, où l’enlèvement du prêtre de 42 ans a eu lieu. « Ils ont demandé de l'argent, mais nous n'en avions pas. Je ne sais pas quand il est parti. Certains des ravisseurs étaient chez le père Georges, d'autres dans la maison des sœurs », poursuit-elle.
Selon un autre témoin, le père Georges, envoyé dans cette région du Cameroun par le diocèse de Nanterre en 2002, est le seul à avoir été kidnappé. De forts soupçons pèsent sur la secte islamique Boko Haram, déjà auteure du rapt de 7 Français en février dernier.
Hollande : « Tout sera fait pour le prêtre soit libéré »
En déplacement à Monaco, François Hollande a déclaré ce jeudi en fin de journée que « tout serait fait pour le prêtre soit libéré». Il a également aux ressortissants français « de ne rien faire qui puisse mettre en danger leur vie ou les exposer à des enlèvements ».
Paul Biya à Douala ce même jour pour l'inauguration du second pont sur le Wouri
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