Et si le téléphone mobile pouvait aider à éradiquer le paludisme

Des experts de la prestigieuse université d’Harvard se sont, depuis plusieurs années, penchés sur la possibilité d’utiliser la téléphonie mobile pour éradiquer le paludisme.

Constat amer

   En effet, depuis les années 2000, l’OMS a constaté une baisse des décès liés au paludisme. Les savants travaillant sur le sujet affirment que les moustiques qui transmettent le paludisme ne s’éloignent pas trop de leur leader. Cependant, ils peuvent voyager en s’incrustant dans des objets. Le paludisme se transmet également au moyen des voyageurs originaires d’une contrée gravement touchée par la maladie. La téléphonie mobile, en facilitant par exemple les appels internationaux, représente une opportunité permettant de savoir concrètement le mode de migration de la population. Les premiers tests furent menés au Kenya, plus précisément à Nairobi, à l’est du lac. Ils ont pu aboutir à ce bilan grâce à l’examen des relevés téléphoniques de millions de Kenyans. Développer la téléphonie permettrait, non seulement de téléphoner pas cher, mais aussi d’en savoir davantage sur ce fléau qu’est le paludisme.

Éradication possible

   La première technique élaborée par les chercheurs est l’explication des migrations  humaines qui favorisent l’accroissement du paludisme. Ils ont évalué la distance et la durée des voyages des utilisateurs de téléphonie mobile. Cette opération fut possible au moyen des  messages reçus et envoyés. L’atout de la téléphonie mobile serait de prévenir des cas de paludisme et d’appeler à l’étranger. Cette dernière est nécessaire pour guider les investigations des spécialistes. Comme le Kenya est le centre de gravité de cette maladie, les savants ont mis au point un parcours retraçant le chemin des moustiques. Parmi les différentes possibilités de lutte, la distribution de SMS proches des tours de téléphonie mobile permettra à chaque personne de se protéger. Toutes ces améliorations pourront permettre de téléphoner en Israel du Kenya par exemple. En effet, certaines parties du pays comportent un risque énorme pour la contraction du paludisme.