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L'avenir, ça commence aujourd'hui

Publié le 17 novembre 2013 par Lommedesweppes
Les historiens cherchent la vérité du passé, sont curieux du présent et passionnés par l'avenir. C'est pourquoi un certain nombre d'entre eux sont engagés dans des mouvements politiques ou sociétaux. Jean-Paul Cocqueel, de Verlinghem est l'un d'eux. Le 13 novembre dernier, il assistait à un débat organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie de lille et CEPI Management, qui avait pour thème : "Ingénieur : un métier pour l'avenir - Oser entreprendre". Il a tenu à nous faire partager ses notes.
 
Introduction par Franck Théry, directeur général de CEPI Management à Marcq-en-Baroeul
La formation d'ingénieur permet de faire face à des situations qui évoluent. De nouveaux besoins et de nouveaux métiers vont apparaître (par exemple avec la transition énergétique et la 3ème révolution industrielle). Ceux qui auront anticipé et évolué rapidement auront plus de chance de réussir.  Face aux opportunités qui existent, l'envie des entrepreneurs de se transversaliser et de s'ouvrir se heurte à des doutes qui freinent l'évolution : ai-je les capacités ? Le marché est-il accessible ?
Plus qu'une crise, nous vivons une véritable rupture.
 
Marion Guillou, présidente d'Agreenium
Ex PDG de l'INRA et présidente d'Agreenium, Marion Guillou a remis son rapport sur l'agro-écologie à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt.
Les démarches d'ingénierie aident à aborder le monde actuel qui n'est probablement pas plus incertain qu'hier ; mais qui a certainement plus de volatilité et de variabilité qu'avant. Au 20ème siècle, c'est la productivité du capital qui a été travaillée. Au 21ème siècle, avec des ressources naturelles en tension, avec l'augmentation de la démographie et des classes moyennes qui consomment plus notamment en produits animaux, le travail porte plus sur la productivité des ressources naturelles. Avec l'augmentation de la demande alimentaire et non alimentaire mondiale, des tensions existent dans certaines zones du monde.
Sous la contrainte positive du développement durable, il y a lieu de comprendre et partager les futurs possibles ; mais aussi anticiper, innover, produire de manière durable et revoir les modes d'organisation.
En plus du développement des capacités à partager et à communiquer, les élèves ingénieurs font maintenant de la biologie-écologie pour comprendre les inter-relations qui existent entre systèmes : ce qui aide à l'adaptation aux différents métiers qui seront exercés durant leur vie professionnelle. L'enrichissement des formations est pratiqué également ailleurs : dans les écoles de commerce qui intègrent de l'ingénierie sur des objets techniques - dans les écoles de finances qui forment également au management. Ce qui permet d'avoir des compétences plus aptes à résoudre les problèmes futurs.
Les formations actuelles s'attachent plus à développer une aptitude à raisonner et moins à emmagasiner un capital de connaissances accessibles désormais sur internet.
Il faut banaliser le retour à l'école pour mettre à niveau ses connaissances ou évoluer dans un nouveau métier. Les ingénieurs ont souvent plusieurs vies professionnelles ; et une constante chez eux qui est la curiosité pour comprendre.
à suivre...

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