No Limit // Saison 2. Episodes 1 et 2. Diamants de Sang / Infiltration.
Avec cette nouvelle saison, Luc Besson et ses équipes nous ont promis une saison beaucoup plus axée sur le divertissement avec des scènes d’action plus spectaculaires et une
histoire bien plus passionnante. Le résultat n’est pas nécessairement parfait mais il ne m’a pas ennuyé. Les deux épisodes étaient dans la lignée de ce que j’aurais pu attendre de la série et
puis en plus de ça, c’est assez proche de ce que la première saison pouvait faire. Du coup, que demander de plus. Cette saison a en plus de ça l’occasion d’accueillir l’excellent Tchéky
Karyo dans ses rangs, dans le rôle de l’adversaire de Vincent : Koskas. Il y a une confrontation dans une patinoire qui était plutôt bien ficelée mais j’ai envie de voir beaucoup plus de
faces à faces, surtout qu’il y a largement de quoi faire autour de Vincent et de Koskas. Les deux personnages rayonnent à l’écran. Même si Vincent semble diminué (il faut bien conserver à l’écran
son histoire de maladie afin de faire le lien avec la première saison - c’est malin -), il reste un homme d’action et saura être au four et au moulin, même quand il s’agit de s’occuper de sa
famille. Il est fort tout de même ce Vincent, vous ne pensez pas ?
Dans « Diamants de sang », Vincent tente de démanteler la Main Noire, un réseau spécialisé dans le trafic de diamants. Cette organisation est bien évidemment dirigée
par Koskas. D’un côté la série tente de nous introduire ce dernier comme quelqu’un de malicieux capable de tout et de n’importe quoi. J’ai beaucoup aimé le fait que l’on nous introduise ce
personnage sans que l’on ne sache réellement qui il est. Il faut alors regarder les deux premiers épisodes afin de mieux le cerner et malgré cela, il y a encore tout un tas de zones d’ombre. On a
encore le temps de voir du pays étant donné qu’il y a tout de même huit épisodes pour cette seconde saison (contre six pour la première). En espérant que Tchéky Karyo reste aussi
mystérieux. Derrière ses petites lunettes. Même si cela ressemble un peu à quelque chose que j’ai déjà vu l’acteur jouer dans une production Besson, cela se regarde sans problème
ici. Ce qu’il y a de bien avec No Limit c’est qu’il associe tout ce qui fait son succès : action, humour et personnages.
Le second est bien plus centrée sur l’histoire qui va nous intéresser cette saison. C’est une bonne chose même si j’aurais peut-être aimé qu’ils en disent un peu moins dans le premier épisode afin d’étaler mieux. « Infiltration » se concentre donc sur Vincent qui doit dérober à la police un stock de pires précieuse et les apporte à Koskas afin de gagner la confiance de ce dernier. Je dois avouer que j’ai parfois un peu du mal à croire que Vincent puisse s’infiltrer aussi facilement dans des équipes. Il n’a pas vraiment une tête de méchant mais bon, No Limit tente de faire de son mieux et je ne vais pas le lui reprocher. Mais alors quelle est exactement la place d’Alexandra dans tout ça. En effet, cette dernière enquête sur las société immobilière qu’elle tient pour responsable du sinistre de l’établissement scolaire (ce qu’il s’est passé dans le premier épisode) et je dois avouer que cette intrigue secondaire fait grise mine. C’est dommage d’autant plus qu’il y a énormément de choses à faire de ce point de vue là. C’est en tout cas ce que je ressens.
Finalement, la série nous sert quelque chose d’assez bien conçu et ficelé. Cela fonctionne donc assez bien pour que l’on ait envie d’aller plus loin. J’aurais également apprécié que la série force un peu plus les traits et délivre du coup plus de scènes d’action. Il n’y en a pas assez à mon goût. Je ne me suis pas ennuyé et cela me surprend d’ailleurs car malgré quelques bonnes idées, le second épisode était bien moins dense que le premier et du coup, j’aurais pu réellement ressentir le changement (ce n’est pas du tout le cas). Je suis ravis de voir que la série cherche à nous envoyer dans une nouvelle direction cette saison même si au fond elle reprend les ingrédients qui ont fait le succès de la saison 1. On ne va pas forcément se plaindre vous ne pensez pas ?
Note : 7/10 et 5.5/10. En bref, deux épisodes très différents. Un premier très dense, peut-être un peu trop mais efficace. Une suite bien plus lâche mais sympathique.