Magazine Afrique

Cameroun - Cité Berge: 40 000 FCFA divisent un élève de 1ere et son partenaire homosexuel :: Cameroon

Publié le 18 novembre 2013 par 237online @237online

Le fait relève des contes de fées, certains le diraient. Pourtant, ça ne l’est pas. C’est que la journée du lundi 11 novembre 2013 n’a pas été des plus timides comme d’habitude au lieu-dit cité Berge Bloc 1 dans la métropole économique. Un quartier situé dans la périphérie Est de la cité. Précisément à des mètres de « Afrique Construction » sis à la grande Shell axe lourd.

Deux jeunes garçons la trentaine approchés, se sont presque déchirés les habits après leurs ébats sexuels. L’un est élève inscrit en classe de première au collège Pozam sur la pénétrante Est de la ville de Douala et domicilié dans le quartier en question, tandis que l’autre, dénommé Christian, réside à Bonamoussadi. A en croire les populations qui ont vécu la scène, l’histoire frise le scandale.
« Depuis vingt ans que j’habite cité Berge bloc I c’est la première fois que j’assiste à un tel feuilleton. Jamais je n’ai vécu pareille scène qui plus est en plein jour », avoue Madeleine Nguekam tenancière d’un bar à un pas du lieu du drame. Elle nous informe que tout est parti d’un service non payé.
« En effet, l’élève de Pozam vient juste d’arriver au quartier. Il loue une chambre dans une mini-cité dans laquelle il vit avec son frère ainé », déclare notre interlocutrice, qui ajoute « le garçon a invité chez lui Christian a-t-on appris de celui-ci pour une partie de jambes en l’air moyennant une somme de 40 000 FCFA».
Au cours de nos échanges, avec cette dernière et les populations, nous apprenons que tout s’est bien passé jusqu’au moment où Christian n’a pas eu droit au montant qui était convenu. « L’élève dont je préfère taire le nom, vu que c’est mon voisin le plus proche, n’a donné aucun sou à sa partenaire prétextant qu’il était foiré. Ce qui n’a pas été du goût de son vis-à-vis. Résultat une vive dispute puis une rixe s’en sont suivies », témoigne Alfred, propriétaire d’une cafétéria non loin de là.
Les voix se sont élevées et les coups de poing ont suffi à alerter la foule immense qui a ainsi obtenu les aveux d’un des concernés.
Le plus enclin, dit-on à raconter les faits tels qu’ils se sont déroulés était « Christian », celui-là même qui jouait le rôle de la femme dans le couple.
Son partenaire ayant subitement perdu le sens de la parole, sans doute honteux que son homosexualité ait été révélée au grand jour. « Ce dernier voulait empêcher à Christian de parler. En vain. Brun, beau, grand, avec des piercings sur le visage et des tatouages sur le corps, Christian semblait être un gay depuis belle lurette eu égard à ses manières efféminées de parler librement sans omettre un mot aussi cru soit il ».
Soutient Dame Lisette, une habitante du coin. Et, de renchérir : « il est allé jusqu’à montrer son derrière au vu et au su de tous. De sorte à apporter la véracité de ses propos. Il a déclaré vivre à Bonamoussadi et avoir fait la rencontre de son conjoint sur Facebook ». En outre, aux dires des locataires de la mini-cité où réside l’élève du collège Pozam, les acteurs en question se sont d’abord donnés rendez-vous sur les lieux le samedi 09 novembre 2013.
Ils avaient alors été espionnés par des voisins qui ont trouvé louche leur comportement surtout celui de sieur Christian dont les allures efféminées laissaient pantois les passants pas souvent habitués à ce genre de spectacle. « Nous avons guetté au travers de la porte et avons surpris tous les deux en train de s’embrasser samedi dernier. Mais ils n’avaient pas prolongé l’acte. L’union n’a été consommé que ce Lundi 11 novembre 2013 » mentionne Eric Nakam, un compagnon du jeune élève, qui a préféré taire l’identité de son acolyte homosexuel : « nous ne tenons pas à vous livrer son nom.[/i] [i]Son ou sa partenaire Christian s’est identifié elle-même en se livrant à la foule. Il a estimé avoir été utilisé et qu’il ne sortirait pas de la pièce sans avoir les sous nécessaires pour sa santé et son entretien disait il » ; au finish, et avec les supplications de l’assistance, Christian a pu se tirer avec un montant de 10 000 FCFA et l’un des téléphones portables de son conjoint.
Une situation qui remet au goût du jour le débat sur la légalisation ou non de l’homosexualité. Une tare interdite dans la bible et pourtant réclamée par la plupart de certains pays, au nom de la liberté. La scène décrite plus haut montre comment le mal a pris des proportions alarmantes et dont il convient de tirer la sonnette d’alarme.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


237online 2277 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine