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SOCIÉTÉ > Quand la liberté de la presse est mise en péril

Publié le 19 novembre 2013 par Fab @fabrice_gil
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Comme le stipule l'article19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la liberté d'expression est un droit humain fondamental. Elle va de pair avec la liberté d'information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal, pour un journaliste de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son article.
La liberté d’expression a toujours été au centre de l’action journalistique. Elle est étroitement liée au droit d’avoir un point de vue et au droit à la liberté de pensée, d’opinion et de religion. Un droit substantiel pour l'épanouissement personnel et la dignité de chaque individu. En France -l’actualité nous le démontre- et à travers le monde, des journalistes sont harcelés pour avoir exercés leur droit à la liberté d’expression, en recherchant, en recevant et en partageant des informations et des idées. Mis à part le fait qu’elle ait besoin d'un environnement juridique et réglementaire favorable à son plein essor, la liberté d’expression -pleine et entière- doit être soutenue par le pouvoir politique et protégée par l’État de droit.
Celle ou celui qui choisit de s’exprimer, présuppose deux choses : qu’il ou elle est libre de le faire, et que son discours est compréhensible. Si ce même discours se heurte à l’incompréhension d’autrui, c’est possible et même normal, puisque les consciences sont libres. Mais que cette incompréhension engendre la condamnation judiciaire de l’auteur du discours, là, c’est anormal voire mortel. Une société humaine dans laquelle l’expression de chacun n’aurait d’autre but que de réciter je ne sais quel «copier-coller» ambiant aurait une grave incidence sur le for intérieur des individus. Nous serions privés du droit d’extérioriser notre singularité et notre éternelle nécessité de raisonner.
Que penser d’un pays comme la France, qui, par la Constituante*, a fondé la France moderne, et dans lequel le pouvoir des idées retombe progressivement sous le coup du Pouvoir ? Est-ce cela progresser ? Le Pouvoir  politique se serait-il de nouveau perdu dans ses bas-fonds ? Aurait-il peur du peuple ? Migrerait-il vers d’autres valeurs ?
Traîner devant les tribunaux ceux qui pensent par eux-mêmes, ce n’est pas garantir les principes républicains, mais plutôt les affaiblir jusqu’à les faire disparaître. Quand l’argument ultime est le prétoire, la violence n’est pas loin, et la violence est l’ennemie de la démocratie.F/G
*Constituante : L’Assemblée nationale constituante fut la première assemblée législative de la France. Elle siégea du 17 juin 1789 au 30 septembre 1791, et accomplit la Révolution.

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