La mécanique des dessous au Musée des Arts décoratifs, fait la part belle aux incommodants et douloureux artifices utilisés par la femme depuis le XIVe siècle… mais pas que. Les hommes ont aussi eu droit à leur lot de postiches qui sont pour le moins surprenants. Générationnelles s’est penché sur trois d’entre eux.
- Le faux mollet : Du temps du Directoire (1795-1799), la virilité était évaluée en fonction de la … circonférence des mollets. Non, non nous n’inventons pas. Les bas (une espèce de chaussette) étaient rembourrés avec du tissu, histoire d’en augmenter le volume. Les randonneurs contemporains transportés aux XVIIIe siècle auraient donc été de véritables bombes et les chemins de Saint-Jacques de Compostelle de véritables mines à beaux gosses.
- Le pourpoint : Derrière ce mot, qui évoque plus la ponctuation que l’habillement, se cache le top des hommes du XIVe siècle. À la fin de cette période, on a superposé les étoffes sur cette pièce, pour ensuite la rembourrer. On parle alors de panseron. L’objectif ? Donner l’impression d’une taille fine et d’un torse bombé comme jamais ! Comme toutes les modes, celle-ci a atteint des points de non retour. Les hommes se sont retrouvés avec des prothèses qui ressemblaient à une corne sortant du torse. Classe. Rembourré avec tout et n’importe quoi, un trou dans le panseron pouvait donner lieu à une cascade de céréales. Les grains étaient aussi utilisés pour le rembourrage.
- La braguette : On vous a gardé le meilleur pour la fin. Non, la braguette n’est pas une simple fermeture éclair. Au XVIe siècle, elle désignait une poche au niveau du pénis. À force de rembourrage (et oui le push up ne serait pas une invention dédiée à la femme) la poche devient proéminente. Le but est évidemment de souligner le membre masculin et de reproduire l’érection… Un wonderbra d’un autre genre.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble