Paul Biya a procédé à son inauguration le 15 novembre 2013. La visite du couple présidentiel à Douala ne s'est pas limitée à la cérémonie de la pose de la première pierre du deuxième pont sur le Wouri.
Paul et Chantal Biya ont également procédé à l'inauguration de l'usine à gaz de Logbaba.
En procédant à cette inauguration, Paul Biya a salué la coopération Cameroun-Grande Bretagne qui a permis la valorisation des ressources gazières du Cameroun. D'un coût estimé approximativement à 50 milliards de F, ce chantier est le résultat de la coopération entre la société Britannique Rodéo développement Ltd, une filiale de Victoria Oil and Gas Pig et la Snh.
Mais le bémol sur l'utilisation dudit gaz a quelque peu refroidi la ferveur de la population qui pensait qu'avec la production de ce gaz, les ménages vont enfin rompre avec les pénuries à répétition. En effet le ministre de l'eau et de l'énergie Basile Atangana Kouna, en présentant les qualités du gaz produit dans l'unité de traitement de gaz de Dogbasi, a fait savoir que c'est un gaz sec à usage industriel. Un gaz d'auto-génération d'électricité qui va permettre d'éliminer les pannes de puissance observées pendant la saison sèche ainsi que de l'électricité pour le marché domestique. Pour aboutir à ce résultat le chemin a été long. De la découverte en 1935 ce n'est qu'en 2009-2010 qu'a eu lieu le forage de deux puits de gaz de 3000 mètres chacun.
En 2011 le Président de la République signe le décret autorisant la société Rodéo à exploiter le champ gazier de Logbaba. Un an plus tard soit au premier semestre 2012, l'opérateur Rodéo achève la première phase de construction de l'usine à Ndogpasi long de 14 km. En juin 2012 trois entreprises dont la société anonyme des brasseries du Cameroun, la cotonnière industrielle du Cameroun et Solicam ont participé à la phase des tests. A ce jour, 20 million de m3 sont libérés par jour et 18 sociétés utilisent déjà ce gaz comme combustible. Avec cette unité de traitement du gaz le Cameroun devient le premier pays en Afrique Subsaharienne à en produire. A Paul Biya de conclure que «nous avançons prudemment, mais résolument».
En terme d'avantages, à travers ces installations, on parle du transfert des technologies et près de 300 emplois crées et 130 emplois à temps plein en phase d'exploitation et 32 emplois temporaires. Une dizaine d'emploi direct pour les entreprises camerounaises pour la sous-traitance.