LA SÉRIE
Synopsis:
Walter White (Bryan Cranston), 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau-Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler (Anna Gunn), sa femme enceinte, et de Walt Junior (RJ Mitte), son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d’argent afin de mettre sa famille à l’abri, Walter ne voit plus qu’une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre du crystal meth, une drogue de synthèse qui rapporte beaucoup. Il propose alors à Jesse (Aaron Paul), un de ses anciens élèves devenu un petit dealer de seconde zone, de faire équipe avec lui. Le duo improvisé met en place un labo itinérant dans un vieux camping-car. Cette association inattendue va les entraîner dans une série de péripéties tant comiques que pathétiques.
Caractéristiques:
Pays – USA.
Démarrage – Janvier 2008.
Genre – Drame.
Format – 42 minutes.
Casting:
Créateur – Vince Gilligan.
Acteurs & Actrices – Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt, RJ Mitte, Bob Odenkirk…
Bande annonce:
Critique: ★★★★★
Saison 1
Que dire de cette première saison si ce n’est qu’elle dicte immédiatement le ton de la série. Un ton particulier qui emmène le spectateur tour à tour dans le drame, la comédie et le thriller. On peut ainsi passer du rire à l’angoisse en quelques secondes et c’est assurément ce qui fait le charme de la série, on ne sait jamais véritablement comment les choses vont se terminer pour les différents protagonistes. Les protagonistes, parlons-en justement ! Le créateur du show prend vraiment le temps de les installer et si on peut légitimement regretter un rythme un peu lent lors des premiers épisodes, le plaisir se fait directement sentir dès lors que l’attachement commence à opérer. Et il ne tarde pas à opérer dans la mesure où le scénario est suffisamment bien écrit que pour offrir aux personnages un développement intéressant. Ainsi, malgré les agissements peu recommandables de la plupart des personnages, l’attachement pour eux demeure quasiment intact car on ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie à leur égard. On n’adhère pas forcément aux décisions qu’ils prennent mais on les comprend. Et c’est là l’un des atouts principaux de la série.
Saison 2
La seconde saison poursuit exactement sur le même ton les intrigues abordées dans la première. Ainsi, c’est un Walter de plus en plus célèbre dans le milieu de la drogue que l’on retrouve. Et plus sa réputation grandit, plus les problèmes avec les caïds locaux surviennent. Ce qui l’oblige encore davantage à devoir prendre des décisions difficiles qui le changeront à jamais. Là aussi, le rythme des épisodes laisse parfois à désirer mais l’évolution des personnages est telle que l’on a vraiment pas le temps de s’ennuyer. Sans encore parler de tension extrême, on sent tout de même poindre une montée en puissance progressive. Les tournées de production de meth s’enchainent et on voit mal comment les choses pourraient en rester là. D’autant plus que certains nouveaux personnages font leur apparition et apportent une nouvelle dynamique dans les liens qui unissent les différents protagonistes. Bref, une saison tout à fait dans la continuité de la première qui, même si elle ne permet pas à la série d’atteindre les sommets, annonce vraiment le meilleur pour les saisons à venir.
Saison 3
Comme le laissait présager la saison précédente, cette troisième saison voit le statut de Walter "Heisenberg" White radicalement changé lorsqu’il devient le producteur attitré de Gus Fring, le plus grand baron de la drogue du pays. Une relation particulière va dès lors naître entre les deux hommes et celle-ci réservera son lot de scènes marquantes tout au long de la saison. Dans le même temps, Walt doit aussi faire face au départ de sa femme et à la détermination sans faille de son beau-frère de la DEA qui est prêt à tout pour mettre la main sur le fameux "Heisenberg". Les enjeux deviennent ainsi de plus en plus importants et Walter ne semble plus avoir que Jesse pour lui venir en aide. Cette saison est du coup extrêmement riche en émotions et place directement la série à un tout autre niveau. Il s’agit pour moi en quelque sorte d’une saison charnière qui marque un véritable tournant dans la série car pour la première fois, on prend vraiment conscience qu’aucun retour en arrière n’est possible et qu’il y aura forcément des conséquences aux actes de Walter.
Saison 4
Après un final de grande qualité obligeant à nouveau les personnages à prendre des décisions irréversibles pour sauver leur peau, le premier épisode de la saison 4 reprend précisément où l’histoire s’était arrêtée. Et au vu des événements passés, l’enjeu principal de cette avant-dernière saison apparaît rapidement comme étant la survie de Walter et Jesse. Une survie qui passe forcément par la mort de Gus Fring. Ce qui donne lieu encore une fois à des scènes d’une rare intensité pendant lesquels on peut seulement retenir sa respiration. Et cela essentiellement car les acteurs sont d’une justesse incroyable et livrent tous une prestation remarquable qui ne laisse assurément pas indifférent. De Bryan Cranston à Aaron Paul en passant par Giancarlo Esposito ou Anna Gunn, tous bénéficient de séquences magnifiques dans lesquelles ils peuvent faire étalage de tout leur talent. Très franchement, si la série atteint de tels sommets à partir de la saison 3, c’est en grande partie grâce à eux. Ils donnent totalement vie au personnage qu’ils interprètent et de ce fait, parviennent à véhiculer de nombreuses émotions.
Saison 5 (a)
Après une quatrième saison qui avait placé la barre excessivement haut en matière d’intensité et de retournements de situation, la tâche de la saison 5 s’annonçait relativement difficile. Et pourtant, le résultat est une nouvelle fois excellent puisque cette première moitié de saison (la suite arrivera l’année prochaine en vidéo) nous plonge au plus profond des personnages et de leurs actions. Ainsi, si les intentions de Walt étaient plutôt nobles au départ, on se rend vite compte dans cette ultime saison qu’il s’est un peu perdu en route et qu’il va devoir tenter de réparer toutes ses erreurs, si tant est que ce soit encore possible. Du coup, bien malin qui peut prédire comment les choses vont se finir ! C’est l’une des premières qualités de la série et cette dernière saison ne fait certainement pas exception à la règle. Surtout que le dernier épisode nous laisse en plus sur un cliffhanger qui risque bien de totalement bouleverser le quotidien de Walt. Juste ce dont la série avait besoin pour nous offrir une conclusion digne de ce nom.
LE COFFRET
Caractéristiques:
Saison 1
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Allemand.
Image – 1080p HD / 1.78:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 7 épisodes de 42 minutes.
Bonus
- Commentaires audio de l’épisode pilote de la série et de "Bluff" par les créateurs et les comédiens.
- Making of de Breaking Bad.
- Auditions / Castings.
- Scènes supplémentaires.
- Galerie de photos de Vince Gilligan.
- Dans les coulisses de Breaking Bad.
- Interviews de Vince Gilligan et Bryan Cranston.
Saison 2
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Allemand.
Image – 1080p HD / 1.78:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 13 épisodes de 42 minutes.
Bonus
- Récapitulatif de la saison 1.
- Commentaires audio des comédiens sur 5 épisodes.
- Scènes supplémentaires.
- L’envers du décor.
- Dans les coulisses de Breaking Bad – Documentaires sur chaque épisode.
- Clip musical.
- Paroles de flic avec Dean Norris (court-métrages).
- Bêtisier.
- Les 6 Webisodes.
- Bande annonce exclusive de la saison 3.
- Album photo de Vince Gilligan.
Saison 3
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Espagnol.
Image – 1080p HD / 1.78:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 13 épisodes de 42 minutes.
Bonus
- Commentaires audio de 5 épisodes.
- Dans les coulisses de Breaking Bad : Une vision unique de l’envers du décor de chaque épisode.
- Mini Podcasts Vidéo avec les acteurs et l’équipe de chaque épisode.
- Scènes supplémentaires et séquences inutilisées.
- Documentaires sur les coulisses de la série.
Saison 4
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Espagnol.
Image – 1080p HD / 1.78:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 13 épisodes de 42 minutes.
Bonus
- 21 documentaires "Dans les coulisses de Breaking Bad" : Un regard inédit sur la réalisation de chaque épisode.
- Scènes inédites.
- Scènes supplémentaires et étendues.
- Bêtisier.
- Publicités "Better Call Saul".
- Documentaires sur l’envers du décor.
Saison 5 (a)
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Espagnol.
Image – 1080p HD / 1.78:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 13 épisodes de 42 minutes.
Bonus
- "Des filles et des flingues" – Une nouvelle scène 100% exclusive avec Aaron Paul, Bob Odenkirk et Charles Baker.
- Dans les coulisses de "Des filles et des flingues".
- Trois épisodes non censurés.
- Scènes additionnelles & prolongées.
- Bêtisier.
- Commentaire audio de chaque épisode par les acteurs et l’équipe.
- Court-métrage "Rien n’arrête jamais ce train".
- Le Nettoyeur : Jonathan Banks est Mike.
- Répétitions des cascades en prison.
- La salle des auteurs.
- Auditions de Jesse Plemons & Laura Fraser.
- La Galerie d’art de Breaking Bad.
- Le Bowling des Célébrités de Chris Hardwick.
- 19 documentaires "Dans les coulisses de Breaking Bad".
- Scène par Scène : Les réalisateurs discutent de moments mémorables.
- Les scénaristes de Breaking Bad.
Éditeur – Sony Pictures Home Entertainment.
Contenu:
Saison 1
- Disque 1 (Episodes 1 à 5).
- Disque 2 (Episodes 5 à 7 / Bonus).
Saison 2
- Disque 1 (Episodes 1 à 5).
- Disque 2 (Episodes 6 à 9).
- Disque 3 (Episodes 10 à 13 / Bonus).
Saison 3
- Disque 1 (Episodes 1 à 5).
- Disque 2 (Episodes 6 à 9).
- Disque 3 (Episodes 10 à 13 / Bonus).
Saison 4
- Disque 1 (Episodes 1 à 5).
- Disque 2 (Episodes 6 à 9).
- Disque 3 (Episodes 10 à 13 / Bonus).
Saison 5 (a)
- Disque 1 (Episodes 1 à 4 / Bonus).
- Disque 2 (Episodes 5 à 8 / Bonus).
Avis:
Il y a selon moi assez peu de séries actuellement qui justifient vraiment un achat Blu-ray (ou DVD) mais Breaking Bad fait assurément partie de celles-là. D’abord parce que la série en elle-même est tout simplement exceptionnelle en termes de qualité (scénario, personnages…) mais aussi car le coffret Blu-ray vaut franchement la peine. En effet, celui-ci est impeccable d’un point de vue purement technique puisque l’image jouit d’une belle définition et d’un rendu colorimétrique très soigné. Ce qui n’est pas forcément toujours le cas pour les séries. Quant à l’aspect sonore, il ne dénote absolument pas étant donné qu’il propose des pistes HD autant en VO qu’en VF. Les deux se valent mais je recommande tout de même la piste VO pour pouvoir apprécier au maximum la magnifique interprétation des acteurs. Côté suppléments, Sony est extrêmement généraux puisque les bonus qui accompagnent les épisodes sont non seulement très nombreux, mais également plutôt riches et variés. A titre personnel, j’ai rarement vu autant de bonus pour un coffret de série. En particulier d’ailleurs pour la dernière saison qui offre ni plus ni moins que 9 heures de suppléments. De quoi donc prolonger longuement l’expérience de visionnage. Surtout qu’il y en a vraiment pour tous les goûts avec, d’une part les habituels commentaires audio ou scènes coupées, et d’autre part de vraies nouveautés avec par exemple des mini épisodes inédits ou la première audition des acteurs. Sans compter les nombreux reportages qui décrivent les coulisses du tournage d’une saison à l’autre. Bref, tout cela pour dire en finalité que le coffret Blu-ray de Breaking Bad est techniquement à la hauteur de la série et propose suffisamment de contenus exclusifs pour nécessiter un achat. Croyez-moi, vous ne serez pas déçus !
Disponible à partir du 13 novembre 2013 en DVD et Blu-ray.