Hostages // Saison 1. Episode 10. Burden of Truth.
Je dois avouer que je ne comprends toujours pas très bien comment Hostages veut aller au bout de son histoire. Dans le genre, je me souviens de séries comme
Vanished ou Kidnapped qui avaient réussi à faire quelque chose avec une histoire de base plutôt maigre comme dans cette série. J’avais dans l’espoir que
Hostages soit un peu du même acabit, notamment car le pilote était globalement bon, mais finalement on se rend bien vite compte que toutes les histoires qui tente de développer
cette série sont à la peine. D’ailleurs, même les personnages semblent complètement perdus et avancent de façon plutôt étrange. On n’est plus dans une histoire de prise d’otages ou même de
conspiration, Hostages a évolué vers quelque chose de différent et de beaucoup plus ridicule et inintéressant. L’intrigue rame et les personnages aussi. Du coup, on s’ennui
terriblement. Brian m’a fait rire à un moment de l’épisode, quand il prononce :
« God sake. These people are holding us hostage. Don’t you see that there’s evil ? »
Je pense que l’on a passé le stade depuis le troisième épisode des preneurs d’otages méchants.
En effet, c’était quand même grandiose d’un point de vue ridicule. Je ne sais pas quoi attendre de la suite (il reste encore cinq épisodes) mais Hostages est presque devenue de
la science fiction. Duncan va révéler à Ellen que non seulement Nina est la fille du Président mais qu’en plus de ça elle est une fille illégitime résultat d’un viol. C’est violent comme histoire
mais cela n’apporte aucune consistance au récit si ce n’est que Hostages semble avoir envie à tout prix de justifier la mort du Président sur la table d’opération. J’aurais presque préféré que
l’on tue le Président dans le pilote et que l’on suive les conséquences de cette mort par la suite (c’est ce dont aurait été certainement faite la saison 2 si Hostages avait été un succès). Ellen
est devenue une vraie enquêtrice façon Agatha Christie. Elle tente de trouver des réponses mais l’on ne peut pas dire qu’elle soit la plus crédible qu’il soit dans le rôle. «
Burden of Truth » est donc avant tout là pour nous faire des révélations pas très intéressantes sur des personnages qui ne savent pas où ils vont. Cela se ressent dans leur
jeu.
Note : 2/10. En bref, entre raccourcis et révélations occultées, Hostages échoue lamentablement.