Le dimanche, lorsque je vais acheter mon Equipe et faire quelques paris sportifs au café, je prends toujours deux "gratt-gratt". Avec Falconette, on aime bien le dimanche midi, lors de ce petit apéro dominical que nous nous accordons devant Jean-Luc Petitrenaud.
Ce weekend, j'ai joué à ce jeu de grattage là. Je n'aurais pas du...
Cela a commencé par des maux de dos vers le vendredi soir. Il faisait froid dehors. Falconette avait très mal au ventre, et quand ça fait plus de 8 mois que quelque chose se passe dans le ventre de sa femme, on a la voiture prête à partir à la maternité la plus proche.
J'avais mal au dos. Puis des frissons, froid j'avais. Pourtant le feu tournait plein badin. Et le chauffage aussi. Mais j'étais gelé. A peine je bougeais que la tête me faisait mal à hurler...
Puis pendant la nuit, la fièvre qui monte, qui monte. Jusqu'à 40°C... Pas bien.
Et une peur, une seule. Que ma femme me dise "tiens ? il faudrait que j'accouche".
Mon docteur, mon ami, passe le samedi matin. Une laryngite qui a mal tourné. Le weekend sur le flan, et la perspective de trois jours supplémentaires pour m'en remettre.
Nous y sommes. Demain normalement je reprends le travail. Je n'ai plus de jus. De 40°C je suis passé à moins de 36°. Ma femme n'a toujours pas accouché. Par contre j'ai du gratté deux "étrons" dans le gratt-gratt GAstro, puisque les antibiotiques m'ont ruiné mon ventre. J'ai passé mon après-midi d'hier sur les gogues froids de ma maison.
Et aujourd'hui il commence à neiger chez moi au moment où j'écris ce billet...
Ce n'est pas encore aujourd'hui que je recommencerai à parler de politique, de l'actualité, de tout ça. Ca tombe bien, je n'ai rien à dire. Je vais aller me recoucher.
En espérant que bébé2 restera encore quelques jours dans le ventre de sa mère : il n'imagine pas combien il est bien à cet endroit.