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Colère des cultivateurs de gombos de Bargny, les bergers et leurs troupeaux saccagent les récoltes

Publié le 27 novembre 2013 par Podcastjournal @Podcast_Journal
PLAN DU SITE feeds/ Ils sont très en colère contre ces bœufs et leurs bergers. La raison est simple: ces bovidés entrent dans leurs champs au crépuscule de leur labeur pour venir décimer l'ensemble de leurs récoltes de gombos. Une récolte qui devient généreuse en cette période de l’année à l'heure ou les paysans ramassent grandement les cultures de gombos. Un légume très prise en cette période qui entre dans la composition de beaucoup de plats sénégalais comme le soup kandj ou le Souloukhou. Selon Pape Seck Diouf le porte-parole, ces femmes et hommes de Bargny, depuis le moi de mai, s'activent pour labourer, bêcher, défricher et semer la graine dans leurs champs. Déjà, dès la mi-saison, ils vont dans les caisses de crédit pour emprunter de l'argent, engager des laboureurs, ou payer un tracteur pour préparer la semis. Une fois le champ entrepris, la pluie s installe dans le pays et Bargny aussi en bénéficie. Mais après les retards de la saison des pluies, les récoltes aussi accusent un sacre coup. C'est seulement en ce mois de novembre que le gombo s'épanouit comme un nouveau-né, sauf que justement dès que la production s'accentue, les bœufs deviennent une sorte d'envahisseurs qui viennent ravager la belle saison. Un désastre qui ne dit pas son nom car "c'est comme du sabotage", a pesté Mme Sofi Thiombane, une des propriétaires de ces champs de gombo. Et c'est une autre dame qui martèle "Si la situation persiste, nous allons empoisonner de produit mortel pour tuer tout le bétail enclin de saboter nos récoltes". Une menace sérieuse brandie par ce collectif qui ce mardi matin a voulu exprimer sa colère sans outre mesure. Ces cultivateurs pointent un doigt accusateur sur les bergers de Bargny Kipp de Diamniadio et de Keur Ndiaye Lo. Ils se disent prêt à affronter tous ceux qui vont empiéter leurs champs au prix de leur vie si rien n' est fait pour arrêter la saignée. Déjà qu'il y a un mois ils n'arrivaient même pas à vendre plus de deux milles cinq cent francs le panier de gombo sur le marche de Thiaroye, a balancé amèrement un autre dame. Pour elle c'est en ce moment que le panier rempli coûte entre 3000 et 5000 FR CFA une période faste qui va jusqu’en février et qui est unique durant la saison hivernale. Résumé des films de cette semaine en une phrase*: "L'immigré traverse à la marche l'Amazonia e... Podcast (122.04 Ko) L’Afrique peine encore à saisir les opportunités qui s’offrent à elle pour financer le secteur d... Podcast (247.76 Ko)

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