Tout d'abord, sur France Inter, Brice Hortefeux a nié connaître Béranger. Pour un homme sensé faire de la pub à son ministère, c'est assez paradoxal ! Ensuite, notre ministre a indiqué que l'enquête était en cours et que son collaborateur était donc présumé innocent. De plus, toujours d'après Hortefeux, les témoignages semblent corroborer la version de Béranger.
Reste à savoir laquelle car ce dernier a changé à plusieurs reprises ! Là où Hortefeux a, semble-t-il, raison, c'est que les témoignages du coup d'éclat se sont évanouis dans la nature. Si on ajoute que son patron lui a demandé de retirer sa plainte pour ne pas perdre son contrat avec Carrefour et que la caissier témoin de l'esclandre s'est subitement récusé, ça commence à faire beaucoup.
On en déduira aisément qu'il y a sans doute eu d'amicales pressions pour étouffer l'affaire et le vigile franco-congolais ne sera qu'une victime collatérale d'un racisme ordinaire qui ne veut pas se faire connaître. Après tout, "sale noir" est au minimum à moitié vrai car il est sans conteste noir ! Pour le reste, on demandera à Gautier Béranger plus de précision, ça lui donnera l'occasion de nous pondre une nouvelle version de l'incident.
Le racisme a encore de beaux jours dans notre pays si on traite toutes les affaires de la sorte. Personnellement, je ne m'en réjouis pas. D'un autre côté, Hortefeux s'était déjà signalé sur ce terrain il y a quelques mois...
Dominik
L'avis autorisé
Tags : Brice Hortefeux, racisme, Gautier Béranger, vigile noir de Carrefour, "Sale noir", omerta, France Inter, ministère de l'immigration et de l'identité nationale.
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