Magazine Humeur

De minimis non curat praetor 2

Publié le 15 mai 2013 par Regard

De minimis non curat praetor

Quelle société avons-nous ? « La démocratie,  qui est le pire des régimes – à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé » est elle sur la voie de la décadence ? Va-t-elle disparaitre face à la lâcheté de l’homme.  Le spectacle des désordres et outrances qu’affichent nos élus contribue à dévaloriser notre démocratie.

Les récents désordres inadmissibles lors de ce qui devait être la fête de la àvictoire du PSG sont un exemple des dévoiements de la démocratie. ,  seule réaction de tous est de trouver un coupable en l’occurrence Manuel Valls, le Ministre de l’Intérieur alors que nous devrions rechercher et proposer ce qui devrait être fait contre la violence qui s’accroit dans nos villes et campagnes. Les remontrances éventuelles au Ministre sont du ressort du Président de la République dans le cadre de notre régime devenu de facto présidentiel.

Nous assistons à un dramatique développement de la violence qui attente à notre liberté et met en périls nos vies. La seule attitude notamment de l’opposition est de trouver un coupable et de demander sa tête, la voilà arrivée la Terreur !

Mais nul n’apporte son tribut à la recherche de solutions ; bien sûr,  l’autre partie, la majorité a peur de proposer des   idées nouvelles susceptibles de mettre en péril leur mandat électoral.

Les assassinats quotidiens, le développement des commerces dangereux, l’angoisse des mères, nous laissons faire en nous cachant derrière un homme , le Ministre de l’Intérieur nommé et responsable. Personne ne le défend ;

Il faut tuer le soldat Valls ! Monsieur Goasgen, inconnu au bataillon , mais député joue des mots coupable et responsable , applaudi par le troupeau de Copé. Pitoyable.

Pauvre démocratie. Que le peuple se lève, courroucé !

On peut toujours espérer.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Regard 8 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines