Non, pas de la musique, mais des listes électorales. Car passé les fêtes, nous aurons à nous pencher sur l’avenir politique de nos édiles. Et bien sûr les grandes manœuvres ont commencé. C’est tout un art de composer… les listes pour lesquelles nous allons voter. Mais vous l’avez bien compris, ces listes ne sont pas composées d’objets divers mais d’humains, si, si. Ces humains, en nombre variable en fonction du nombre d’habitants dans les communes, sont les vrais électeurs du Maire après que les citoyens aient élu une liste d’humains appelés à gérer leur commune pendant 6 années.
Et le maire, que fait-il quand arrive le temps du renouvellement? Il refait une liste. Et comment il s’y prend pour refaire sa liste ? Ça dépend des communes. Dans certaines, il prend le temps de discuter, de demander leur avis aux humains de sa liste, de faire ce qu’ils ont prôné pendant 6 ans : de la concertation et de la démocratie. Mais dans d’autres que nenni !
Prenons un exemple, pas très loin de chez nous : Roquevaire. Son maire « sans étiquette » est désigné par un groupe d’humains décidés à en finir avec l’ancien maire Niel. Bien. Pour ce faire ils désignent une tête de liste. Et bien six ans plus tard, fort de son pouvoir, c’est lui maintenant qui désigne les humains dignes de se retrouver sur sa liste. Et certains de ces humains apprennent par répondeur interposé qu’il a décidé (le Maire) de prendre des humains jeunes et que les vieux pouvaient, s’ils le souhaitaient, rester en fin de liste, là où les noms ne sont là que pour faire nombre! Désopilant non ?
Ces gens là, ce sont les mêmes qui, lorsqu’on parle des nécessaires investissements pour rendre ne serait-ce que sa mairie accessible pour les personnes handicapées, répondent : « Ce n’est pas pour quelques-uns que nous allons faire de tels investissements, je suis contre la dictature des minorités ». Dont acte !
Jacques Folano
Jeu de briques
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