Dans les villes de Romandie, les pandores sont en tenues d’été, mais harnachés d’un nombre invraisemblable de bidules qui leur pendent quand à la ceinture, quand aux épaules, quand encore dans le dos.
On ne sait pas très bien à quoi sert tout ce bazar mystérieux qui va du déo spray au poivre, sans doute, à la baguette noire pas franchement avenante et à la radio pour se délecter de voix bulgares étranges qui sortent tout droit d’un tuyau en racontant des trucs codés pour que le chaland ne comprenne pas, évidemment.
Mais j’ai enfin compris, moi, pourquoi ils vont toujours par deux : pour deux raisons évidemment, la première c’est qu’il faut bien que l’un surveille l’autre et vice-versa pour éviter les bavures non éthiques, et d’autre part il faut bien pour l’un et l’autre accumuler les heures supplémentaires à rattraper dès que possible avant l’Euro 2008 qui va être chaud …selon eux et surtout avant l’âge fatidique de 53 ans, celui de la retraite dorée.
Dans le cadre de nos activités culturelles, on rappellera enfin qu’en zoologie et au féminin, pandore veut dire : Mollusque lamellibranche, famille des Pandoridés, aux valves inégales et charnière à crête lamelleuse.
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