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Critiques Séries : No Limit. Saison 2. Episodes 5 et 6.

Publié le 29 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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No Limit // Saison 2. Episodes 5 et 6. Le prototype / Mariage à haut risque.


Cette saison 2 de No Limit est construite par soirée. Le fait que TF1 diffuse des packs de deux épisodes permet à la série de construire des soirées sous forme de presque double épisodes. Une fois n’est pas coutume. Si l’action est toujours omniprésente, les séquences sentimentales offrent à la série un agréable moment de répit. Cela permet aussi d’équilibrer les personnages et les relations qu’ils entretiennent. Autant dire que ce n’était pas forcément ce que j’attendais de cette série au premier abord. Tout commence avec « Le prototype » qui permet de nous balancer une première partie d’une histoire assez palpitante. L’épisode « Mariage à haut risque » était donc à mon humble avis bien meilleur que le précédent mais bon, globalement la série utilise encore et toujours son univers d’une façon intelligente ce qui permet de passer un agréable moment. Tout commence donc avec Vincent qui doit dérober un prototype révolutionnaire de drone à l’armée française. Cet outil, à la pointe de la technologie, peut l’aide à coincer Koskas et à démanteler son organisation.
No Limit est une série très proche de ce que l’on peut attendre de l’univers de Luc Besson. D’ailleurs, ce dernier a créé ici sa toute première saison et l’on comprend qu’il ne l’ait pas fait plus tôt. Les personnages s’articulent bien et la dynamique est réussie. Vincent Elbaz notamment qui joue à merveille le rôle du mec qui tente de mener une vie à peu près normale pendant qu’il tente d’infiltrer des organisations criminelles de haute voltige. Le personnage de Koskas est vraiment réussi et ce serait dommage de s’en priver. Si les deux épisodes précédents avaient réussi à mettre légèrement de côté l’histoire de Koskas (le personnage était assez absent), ces deux épisodes parviennent à le remettre dans la course avec une certaine efficacité. En tout cas, rien à redire, le tout fonctionne encore une fois à la perfection. Le second épisode était une vraie course contre la montre alors que Vincent dispose de 24 heures pour déjouer la menace d’un drone désormais équipé de miscilles. C’était quand même assez bien fichu et j’aurais bien aimé que l’épisode dure un peu plus longtemps.

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Enfin… dans une certaine mesure quoi. Mais les deux épisodes permettent de faire quelque chose d’assez intelligent avec les personnages. Notamment en développant quelque chose de différent avec de l’émotionnel et du sentimentalisme. Mais le sentimentalisme n’est jamais dégoulinant ce qui donne bien évidemment l’occasion aux téléspectateurs de voir la série sous un angle différent. Pile poil ce que je pouvais demander finalement. Pour ce qui est de la maladie de Vincent, No Limit ne fait pas trop de développement. Disons que l’on sent que cela patine toujours un peu. Ce n’est pourtant pas dénoué d’intérêt mais cela aurait pu être fait de façon assez différente. « Le prototype » de tente de mettre en place quelque chose à la fois autour de Vincent mais également autour d’Alexandra. Cette dernière parvient à faire évoluer No Limit dans une direction assez intelligente. L’évolution au travers des personnages de l’histoire est elle aussi bien faite. Notamment du point de vue de Vincent et de Juliette.
Par ailleurs, j’aime bien Juliette et Vincent. Leur relation est intéressante car d’un point de vue scénaristique No Limit fonctionne à merveille. Que cela soit dans le conflit ou ensemble. En tout cas, ces deux épisodes étaient bien meilleurs que les deux précédents et la course contre la montre du dernier était elle aussi réussie. Que demander de mieux. En tout cas, No Limit me surprend chaque semaine et ce dans le bon sens du terme. Ce n’est pas parfait mais l’ambiance est toujours aussi bien fichue et les personnages à l’appelle. Je ne demandais pas mieux de la part d’une série comme celle-ci l’an dernier lors de la première saison. Mais bon, l’équilibre est là et c’est ce qu’il y a de plus important.
Note : 6/10 et 7/10. En bref, deux épisodes plutôt sympathiques dans leur ensemble. Surtout le second.


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