Encore un de ces samedis au galop, où à la fin de la journée, je réalise étonnée que nous avons pu tout accomplir…
Il y a eu cette petite heure de visite, alors qu’il nous en aurait fallu 3, parce que nous avons tourné près de 30mn dans les rues de Montreuil pour trouver à se garer.
Il y a eu ces 4 invitations et l’éclat de rire quand, encore une fois, le vigile à l’entrée a pris Grande fille pour une enfant mineure.
Il y a eu notre parcours accéléré parents et enfants séparés avec l’envie de tout acheter.
J’ai eu un peu de mal à la trouver…
En la voyant, j’étais à la fois émue, surprise mais elle était telle que je l’imaginais, intimidée, réservée… Ce regard, ce sourire, cette silhouette que je côtoie à travers mon ordi depuis tant d’années déjà. Cette vie de famille nombreuse recomposée à la campagne dont elle parle si bien, avec tant de poésie…
J’ai rencontré Marion.
Et elle m’a gentiment dédicacé ses livres.
C’était un peu bizarre de parler d’elle à Petit mari qui m’accompagnait. Ma vie de blogueuse lui est presque totalement étrangère, c’est un peu mon jardin secret. Il sait : je suis blogueuse, je lis des blogs, j’écris sur moi, sur nous, voilà !
Cela ne l’intéresse pas particulièrement et c’était un peu déstabilisant pour moi de lui dire pourquoi j’aime Marion, ce qu’elle éveille en moi quand je la lis. C’était comme si je lui faisais lire mon journal intime…
Cet article Au Salon du livre et de la presse jeunesse (1) a ete ecrit sur Le journal d'une mère... débordée !.