L’attaquant de l’Olympique de Marseille, Florian Thauvin, a accordé un long entretien au quotidien La Provence. Il y parle de son transfert cahotique vers l’OM, son niveau actuelle et ses ambitions pour son club et lui-même. Extraits.
Le président de l’OM et Florian Thauvin après la signature de ce dernier.
Son transfert de Lille à l’OM
Je sais que mon image en a pris un coup. Les gens étaient dans l’incompréhension. Ça m’a un petit peu blessé mais, au fond de moi, je sais que j’ai toujours été quelqu’un de correct. Quand tu es droit, les choses reviennent toujours dans le bon sens. Quand il y a des problèmes, les gens se posent toujours beaucoup de questions et ça parle, forcément… Tant qu’on n’est pas au coeur du sujet, on ne peut pas comprendre. Après, je conçois que les gens se posent des questions ou puissent être déçus.
Ses rapports avec Vincent Labrune
Pour moi, il m’a sauvé la vie. Si quelqu’un a été déterminant dans ma vie, c’est bien Vincent Labrune. Je n’aurais pas pu rester là-bas (à Lille) dans ses conditions. Si j’étais resté, cela n’aurait pas pu se passer correctement. Ce qu’il a fait, pour moi c’est… (Il cherche ses mots) Il m’a sorti du truc, quoi! C’est la raison pour laquelle j’ai pu rebondir aussi vite. C’est un président qui est proche de ses joueurs, j’ai la même relation avec lui que les autres. À chaque fois que je le vois, ça me fait plaisir. C’est quelqu’un qui m’a aidé. Quand je rentre sur le terrain, j’ai envie de lui faire plaisir pour qu’il ne regrette pas son choix.
La troisième place en fin de saison
Tant qu’il reste des matches, tout est possible. On a une belle équipe. Mardi, on ne méritait pas de perdre. Il faut rester concentrés, soudés.
Son avenir
J’ai 20 ans, je joue à l’OM, qui est l’un des plus gros clubs français. Il faut que je travaille, que je progresse. Je suis très bien ici et je suis très content d’y être arrivé, j’ai cinq ans de contrat. Pour le reste, j’aime surtout l’Espagne et l’Angleterre, là où on pratique un beau football.