Magazine Société

20 ans après … le décrochage

Publié le 05 décembre 2013 par Raymond Viger

Durant la vingtaine, il vivra au rythme de la nuit et sillonne la région pour se produire en tant que DJ. Car, si le terme décrocheur a souvent une connotation négative, lui travaillera de ses mains pour gagner sa vie. En tant que DJ (pseudonyme : Stress), mais également boulanger, puis dans une pizzeria et chez Purolator, ou encore chez GDG environnement… il apprend en pratiquant.

Pendant 10 ans, Sébastien vivra de sa passion. Mais l’adolescent devient un homme, il a des enfants. Le rythme des clubs devient incompatible avec la vie de famille et il décide de se retirer progressivement de la scène, qu’il quittera en 2012.

En 2007, il devient son propre patron, et ouvre une entreprise de duplication. Pendant 6 ans, il vivra et fera vivre son entreprise, avant qu’iTunes ne vienne le concurrencer, pour lui faire fermer boutique.

À l’heure actuelle, Sébastien n’a pas de regrets. Il a expérimenté de nombreuses professions. Surtout, il a été réaliste par rapport au marché de l’emploi, et n’a jamais ménagé sa peine. Exterminateur chez GDG environnement, il pouvait travailler jusqu’à 60 heures par semaine !

Aujourd’hui, Sébastien travaille au Café Graffiti, et espère un jour redevenir son propre patron.

VOS COMMENTAIRES SUR

Autres textes sur le Décrochage:


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Raymond Viger 488 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte