The Originals // Saison 1. Episode 8. The River in Reverse.
Il est difficile à ce stade de savoir comment la première saison de The Originals pourrait s’achever. Notamment car dans les deux camps (Marcel et Klaus), les deux personnages
pensent être invincibles. D’un côté Klaus pense qu’il ne peut pas être battu et puis de l’autre Marcel pense que son armée restera invaincu. Forcément, il fallait que les deux passent leur temps
à préparer un petit face à face. Une brillante idée que les scénaristes ont eu mais qui ne mène finalement pas à grand chose. Sauf peut être le retournement de situation autour de Rebekah. Cette
dernière aurait très bien pu rester dans le camp de son frère mais non, elle préfère aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs et pour le moment cela semble être le cas. De même pour Tyler
(mais ce n’est pas troublant du point de vue de ce personnage) ou encore de Joshua. Le grand moment tant attendu dans l’épisode fonctionne forcément très bien et la série réussie à délivrer
quelque chose d’assez soigné. C’est l’un des atouts de The Originals et cet épisode, co-écrit par Julie Plec, met tout cela en avant.
Klaus est un méchant suffisamment important pour que l’on se sente impliqués dans cette petite histoire. Je pense que Klaus est le genre de personnages que l’on adore détester dans une série. En
tout cas c’est mon cas. La scène de combat réussi pile poil ce pour quoi elle a été introduite dans l’épisode. Cela permet aussi de révéler ce que tout le monde pense malgré le fait que j’ai un
peu du mal à voir l’intérêt de Rebekah dans tout cela. Notamment car cette dernière est un personnage important dans The Originals et qu’elle méritait peut être un peu mieux.
Vous ne pensez pas ? J’aimerais bien qu’elle prenne les rennes et pourquoi pas qu’elle réussisse à maitriser Marcel en devenant la grande ennemie de Klaus. C’est déjà en partie le cas. Mais elle
prouve aussi au travers de ce qu’elle peut faire que Rebekah reste un atout pour Klaus également. C’est un personnage que l’on semble donc trimbaler un peu de partout sans réellement savoir où la
mettre. Mais l’ambiguité de la place du personnage dans la série reste aussi passionnante qu’énervante.

Note : 6.5/10. En bref, plutôt réussi dans sa globalité malgré quelques faiblesses autour de certains personnages.