Golden City (T10) Orbite terrestre basse

5 ans après le naufrage de Golden city, de nouvelles machinations se trament.

Scénario de Daniel Pecqueur, dessin de Nicolas Malfin, couleurs de Pierre Schelle,

Public conseillé : Adultes, adolescents/ Tout public / Adultes

Style : Science-fiction Paru chez Delcourt, le 20 Novembre 2013, Collection Néopolis

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L’histoire

Cinq années se sont écoulées depuis que Golden City (la ville flottante des milliardaires) a sombré. Dans l’attentat, Harrisson, le maître de l’empire Banks a disparu. En ce jour, Golden City a été reconstruite dans l’espace, pour éviter tout risque d’attentat terroriste.
Le jour de l’inauguration, le détective Waren Hauwing vient faire son rapport aux dirigeants du groupe Banks. Il leur annonce qu’Harisson n’est pas mort et qu’il a retrouvé sa trace au Nigeria, où il conduit des “missions humanitaires” musclées. Cette nouvelle ne réjouit pas les dirigeants de la nouvelle Golden City qui décident de l’éliminer définitivement.
Pendant ce temps, la population de la ville basse se soulève…

Ce que j’en pense

Avec “Orbite terrestre basse”, Daniel Pecquer et Nicolas Malfin initient un nouveau cycle (le 3ème) de leur remarquée série d’anticipation. A la fin du tome précédent, nous avions laissé Mifa et ses compagnons à la recherche de Banks, au milieu de l’océan. Nous les retrouvons dans des conditions sommaires très similaires aux premiers tomes : dans un abri de fortune, accroché à la rive, et prêt à se faire expulser.
Pecqueur développe alors deux intrigues parallèles. La principale est centrée sur Kuminio, la benjamine du groupe. En vadrouille dans la ville qui se soulève, elle est kidnappée par le professeur Seed. C’est un jeu de cache-cache qui s’engage pour Mifa et ses compagnons qui tentent de sauver leur amie.
Le second arc narratif, développé dans la fin de l’épisode, se concentre sur le « contrat » lancé sur Harisson. Deux histoires pas exceptionnellement originales, mais menées par Daniel Pecqueur avec efficacité.
Le changement d’environnement (Golden City dans l’espace) et l’ellipse temporelle (5 années plus tard) marquent une volonté de rupture évidente. Cependant, le retour des personnages attachants (le groupe d’enfants) et de vilains des anciens cycles (Le professeur Seed) nous remets dans les mêmes schémas. Heureusement, Pecqueur, en vieux routier du scénario, construit un récit rythmé qui satisfera les amateurs de la série.

Le dessin

Toujours au top, Nicolas Malfin nous offre des planches élégantes et dynamiques. Son style réaliste, à l’encrage fin, m’a donné un vrai plaisir de lecture !
Personnages expressifs, composition ultra dynamique et design technologique très crédible, il est visiblement à l’aise dans cet univers qu’il maîtrise à merveille.
Les couleurs informatiques de Pierre Schelle, tout en dégradés subtils, participent complètement à l’identité de la série. Elles énerveront les adeptes exclusifs de la couleur “traditionnelle” (avec des pinceaux) et ne gêneront pas les autres.

Pour résumer

3e cycle de la série, “Orbite terrestre basse” change (un peu) de décors et en remet une couche. Harisson n’est pas mort, mais sa vie est en danger, tandis que nous suivons les aventures de Kuminio, Mifa et ses compagnons.
Daniel Pecqueur et Nicolas Malfin continuent leurs variations de la série, avec régularité et efficacité, sans idées vraiment novatrices. A suivre pour les fans de la série.