L’enfer n’existe si ce n’est en l’imaginaire de cet être sans espérance,
Jamais trop sûr de ses certitudes,
N’élève-t-il son âme,
Retenue par le poids de tant de doutes,
Dieu que sa mémoire est envahie par une telle somme de regrets,
Son amour s’exprime certes,
Son amitié peut être solide,
Mais il a peur,si peur de la mort,
Il compte les jours,voudrait retenir le temps,
L’enfer devient sa création,sa propre prison,
Qu’il se libère de ces folles craintes,
Qu’il s’accorde le plaisir de rencontrer,de partager,simplement d’aimer,
Comprendra-t-il enfin l’importance de son existence,
Ses jours évaluent l’exacte valeur de son amour,
Ainsi la vérité de cette réalité,
Verra-t-il son enfer s’évanouir,
En ce présent comme en sa probable éternité.